Lampédusa

Julien Doré

Transposer:

Dans ce matin trop chaud Où nos larmes se font fines Où l'espoir rétrécit Entre la corde et la cime Il y a nous, il y a nous C'est dans ce coup de dés Que nos âmes se déplacent Dans ce corps épuisé Écrasé à la masse Jusqu'à vous, jusqu'à vous Sur ce radeau bancal Où les murènes s'écrasent Où le vent devient fou De ces flots cannibales Il y a nous, il y a nous Il y a nous, il y a nous J'ai caché des messages Dans des boutons de roses Que tu ne pourras lire Que si elles sont écloses Jusqu'au bout, jusqu'au bout Ils auront leurs pétales Pour couvrir leurs visages Si l'océan avale Quelques-unes de leurs plages Jusqu'au cou, jusqu'au cou Mais il y a nous Il y a nous Il y a nous Il y a nous, il y a nous (Oh, Oh) Sur ce radeau bancal Où les murènes s'écrasent Où le vent devient fou De ces flots cannibales Il y a nous Il y a nous Mais il y a nous Il y a nous Il y a nous Il y a nous (Oh, Oh) Il y a nous Il y a nous Il y a nous Il y a nous

Du même artiste :

La fièvre

Bb, Gm, Dm, A, F

Balto

D, Dmaj7, Gmaj7, A, Bm7

Les limites

D, G, Bb, A, Bm, Dm

Nous

C, Em, Am, F

Chou Wasabi

G, Em, A, Bm

Les Bords De Mer

Em, C, G, F#, Am, F#7, Em7, Em6, Fmaj7

Waf

Am, Gm, F, Em, G, Dm

Viborg

Eb, Gm, Dm, C, Bb, F6, F

London nous aime

E, F#m, D, Bm, Bm7, E7, C#m, C#m7

Les figures imposées

G, Am, C, Bm, Em, D

La chanson évoque un sentiment d’angoisse face à une réalité difficile, où les larmes et l’espoir se mêlent dans un décor étouffant. Elle parle de deux personnes qui semblent se soutenir mutuellement sur un radeau instable, en lutte contre des forces puissantes qui les entourent. Les images évoquent des messages d'amour cachés, symbolisés par des boutons de roses, qui ne pourront être compris qu’une fois épanouis, ce qui reflète l’espoir et la résilience malgré les épreuves. Le contexte peut être perçu comme une métaphore des défis contemporains : la précarité, l’angoisse face à l’inconnu, mais aussi l’importance des liens humains et d’un soutien mutuel dans les moments difficiles. C'est une manière de dire que, malgré les tempêtes, il y a toujours une présence, un "nous" qui nous unit.

Le Chansonnier