Le grand amour

Julien Clerc

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Tempo di valse Le grand amour, faut dire, c'est pas souvent Ça n'se croise pas au coin du moindre instant C'est tellement beau, tellement tout simplement C'est tellement chaud, tellement tendre et brûlant Nos vies fanées sans un pourquoi Inconsolables et pleines d'effroi Nos vies et la mort à leurs pieds Nos pas sans savoir où aller              Le grand amour ne se pose pas d'questions Il ne résout pas plus qu'il ne répond Il ne fait rien, mais, mon dieu, comme c'est bon Ce grand amour et son soleil de plomb Nos vies intenses et sans répit Nos jours de gloire et leur oubli Nos jours d'espoir, nos jours de pluie Nos vies dérisoires et bénies Le grand amour va nous sauver de tout, De nos coeurs lourds, de nos âmes à genoux De nos chimères, il peut faire un abri De nos mystères, il sait faire une vie Nos vies savoureuses comme le sel, Nos vies de tendresse et de miel, Nos vies qui valent d'être vécues, Nos vies merveilleuses, éperdues Le grand amour, c'est sûr, c'est pas souvent C'est pas toujours ; c'est rare ; c'est envoûtant C'est pas légion ; ça n'est pas bien fréquent Le grand amour, c'est Dieu comme un instant C'est pas toujours ; c'est rare ; c'est envoûtant C'est pas légion ; ça n'est pas bien fréquent Le grand amour, c'est Dieu comme un instant. 

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La chanson évoque la rareté et la beauté du grand amour, un sentiment intense qui ne se manifeste pas souvent dans nos vies. Elle souligne que ce type de lien profond échappe aux questions et aux doutes, apportant une chaleur et une tendresse inégalées. Les paroles soulignent la fragilité de nos existences, tout en mettant en avant la capacité de cet amour à nous sauver des peines et des souffrances. Dans un monde où l'on peut se sentir perdu et inconsolable, le grand amour apparaît comme un refuge, une bénédiction en quelque sorte, même au milieu des incertitudes et des épreuves. La métaphore de Dieu évoque cette connexion spirituelle qu'on peut ressentir quand on fait l'expérience d'un amour véritable, accentuant l'idée que cette émotion est presque sacrée.