Angèle

Julien Clerc

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Mesures à 2 temps 1 temps | 1 temps   Je m'en fous bien de n'être rien   Parmi ses larmes,    qu'un jouet qui parle        Je m'en fous bien qu'elle ne soit rien   A ce qu'il semble    qui me ressemble     Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,  très belle      Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,    si belle                    Pas une goutte de mon sang   N'est dans le sien,    je m'en fous bien         Elle fait ma pluie et mon beau temps   Dans sa vie, je suis    un passant       Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,  très belle      Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,    si belle             C'est dans les roses         Qu'on trouve toutes les petites filles    Ca, c'est facile, oui, mais     Il faut trouver la    rose   Ca, c'est au - tre  chose   (Instrumental) ...... Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,  très belle      Angèle,        le ciel est bleu   Ta mère est belle,    si belle                   Elle se fout bien des lendemains   Et sait à peine    dire : «  Je t'aime »     Je m'en fous bien de n'être rien   Parmi ses larmes,    qu'un jouet qui parle     

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La chanson évoque une relation marquée par l'amour et la légèreté, malgré un sentiment d'insignifiance. L'auteur se sent comme un simple spectateur dans la vie de cette femme et, par extension, de sa fille, Angèle. Il est conscient qu'il n'aura jamais de lien de sang avec elles, mais cela ne le préoccupe guère. Ce qui le touche avant tout, c’est la beauté de la mère et l'innocence de l'enfant, symbolisées par un ciel bleu et des roses. Les paroles mettent en avant l'éphémère, avec la mère qui vit au présent et semble ignorer les promesses et les contraintes du futur. Le tout est porté par une mélodie douce, comme un hommage à la joie simple et à la beauté des relations humaines.