L'immobilier

Julien Baer

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(Fill 1) (Fill 2) (Fill 1) (Fill 2) || ||   C'est une journée comme les autres Je cherche amour et travail   C'est un jour pas comme les autres et Je cherche amour et travail J'voudrais rentrer dans la faille Avoir un compte à mon nom Remplir mes poches de ferraille Avoir un compte en béton C'est comme ça   Sûr Comme ça   Et ça dure (Fill 1) (Fill 2) (Fill 1) (Fill 2)   Rue du Regard, rue Sedaine,   Je vais où mes pas me traînent   Rue des Trois Frères, Rue Désirée   Je vais où mes pas me tirent Sur un panneau affiché Grand appartement à louer Mais le salaire exigé c'est Mille fois le prix du loyer C'est comme ça   Sûr Comme ça   Dommage (Fill 1) (Fill 2) (Fill 1) (Fill 2)   Ah l'immobilier !   Mon Dieu c'est cher Mais on n'vire pas en hiver   C'est l'immobilier Faudrait que je me pose J'me pose avant l'été || ||   Et même en sous-sol Prix qui s'envolent Sur le cours du pétrole   Qui m'a lâché ? Qui m'a effacé ? C'est l'agent immobilier   Qui n'est que l'bras armé   De l'empire financier   Un ennemi sans pitié   Enfin, c'que j'en sais... (Fill 3)

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La chanson aborde la quête incessante d'un équilibre dans la vie, mêlant la recherche de l'amour à celle d'un emploi stable. Le narrateur évoque des journées banales, où le besoin de sécurité matérielle se heurte à la réalité écrasante des prix de l'immobilier. Il dépeint un paysage urbain où chaque coin de rue rappelle les difficultés financières et l'impossibilité de trouver un logement abordable, même dans des quartiers modestes. Le contexte met en lumière les défis contemporains d'un marché immobilier précarisant, où les salaires semblent dérisoires face à la montée des loyers. Cette lutte entre aspiration personnelle et contraintes économiques résonne profondément dans un monde où la stabilité devient de plus en plus difficile à atteindre.