À propos de mon père

Johnny Hallyday

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Je l'ai inventé tout entier Il à fini par exister Je l'ai fabriquer comm' j'ai pu Ce père que je n'ai jamais eu J'imaginais ma main d'enfant A l'abri dans sa main de grand Le seul homm'en qui j'aurais cru Ce père que je n'ai jamais eu Il m'a donné un nom Il m'a donné la vie Tanpis si je ne sais pas qui Je garderais la part du reve J'en reverais toute ma vie N'en parlez pas n'y touchez pas Vous qui ne le connaissais pas Il n'y à qu'en moi qu'il est vécu Ce père que je n'ai pas eu Il est parti vers un horizon Vers l'oubli Il dort pour une longue nuit J'imaginerais tout le reste Et j'imaginerais sa vie Il était mon premier secret Et je disais qu'il existait Et j'ai menti tant que j'ai pu Pour ce père que je n'ai pas eu Oh! pour ce père que je n'ai pas eu

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L'amour peut prendre froid

Cadd9, Am7/4, F9/Eb, Dm7, F, C, Am, G, G4

Retiens la nuit

D, Bm, G, A7, E7, D7, G6, D6

Soupçons

G, C, D, Bm, Em

Tu n'as rien de tout ça

G, A, D, D4, Bm

Le ciel nous fait rêver

C, Am, Em, F, G, Fm, Ab, Bb, Eb, Cm, Dm

Je serai là

E, C#m7, A, B, Cm7, C#m

Rien que huit jour

A, E, D

Quand le masque tombe

Am, F, G, C, Dm, E, D, Em7, A7, A

Ce que je sais

D/B, E, F#m, C#7, Bm7, D, Bm

Dans mes nuits... on oublie

Cm, F, G, G#, Bb, D

La chanson évoque la profonde solitude d’un homme qui a grandi sans la figure paternelle à ses côtés. Il se remémore comment il a dû créer une image de ce père idéal, en inventant des souvenirs et des liens qui n’ont jamais existé. Sa quête d’un père qu’il n’a pas connu est empreinte de mélancolie, où il cherche à comprendre ce que cela signifie de ne pas avoir cette figure protectrice et inspirante dans sa vie. Dans ce processus de fabrication de souvenirs, il parle de comment il a donné vie à cette image et comment, bien que ce père soit absent physiquement, il a toujours existé dans son imagination. Son récit devient une réflexion sur l'absence, le rêve et la manière dont on peut vivre avec des souvenirs imaginaires, surtout lorsque la réalité ne nous offre pas ce que nous désirons.

Le Chansonnier