Sylvie

Joe Dassin

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C'était un soir, un matin peut-être, Sylvie T'en souviens-tu, Sylvie ? Je ne sais plus, Sylvie C'était l'été, l'automne peut-être, Sylvie Je n'en sais rien, Sylvie, c'est déjà loin, Sylvie On perd jusqu'à la mémoire D'un air que l'on a chanté Et ton image nous sépare Des paysages familiers D'une rivière, d'un banc de square Et d'une chambre où tu venais Qui se souvient de nous, Sylvie ? Qui peut penser à nous ? Qui sait encore Qu'il y a longtemps On s'aimait fort, On s'aimait tant? Mais tout s'efface, tout se remplace, Sylvie Rêves d'enfants, Sylvie, rêves de grands aussi Et le bonheur lui-même passe, Sylvie      Comme le temps, Sylvie, comme le vent, Sylvie On perd jusqu'à la mémoire D'un air que l'on a chanté Et cet instant et ce visage Que l'on voudrait se rappeler Ne sont que des châteaux de sable Bientôt la mer va remonter Qui se souvient de nous, Sylvie ? Qui peut penser à nous ? Qui sait encore Qu'il y a longtemps On s'aimait fort, On s'aimait tant? Mais on s'est sans doute fait des promesses, Sylvie T'en souviens-tu, Sylvie ? Je ne sais plus, Sylvie Amour d'un jour, amour de jeunesse, Sylvie   Se sont perdus, Sylvie, et tu n'es plus que l'oubli ...

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La chanson évoque les souvenirs d'un amour passé, entre nostalgie et mélancolie. Le narrateur se remémore des moments partagés avec Sylvie, mais il lutte pour se rappeler des détails, comme si le temps avait effacé ces instants précieux. Les images de leur amour s'estompent, comparées à des souvenirs flous, laissant la place à un sentiment d'oubli et de perte. Le contexte reflète une période de jeunesse, teintée de promesses et de rêves. Les saisons qui passent symbolisent le cycle inexorable du temps, emportant avec elles les souvenirs d'un amour intense, illustrant ainsi la fragilité de la mémoire et des sentiments. C'est une belle métaphore du passage de la vie et de la manière dont les souvenirs peuvent se dissiper, comme des châteaux de sable face à la mer.