Le cheval de fer

Joe Dassin

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Il est venu des plaines du soleil levant Balayant la prairie Cheyenne Comme une rafale de vent L'étranger lui a préparé Une route vers l'océan Qui peut lire dans sa fumée Que rien n'arrêtera l'élan Du cheval de fer, cheval de feu Qui suit sa course et siffle au loin Cheval de feu cheval de fer Qui passe et ne voit rien Il fait jaillir des flammes Sur son chemin d'acier De ces flans montent des nuages Il crache la fumée Il a chassé le bison sauvage Creusé des mines, rasé les terres Semé des villes sur son passage Ou s'arrêtera l'enfer Du cheval de fer, cheval de feu Qui suit sa course et siffle au loin Cheval de feu cheval de fer Qui passe et ne voit rien Le cheval de fer, cheval de feu Qui suit sa course et siffle au loin Cheval de feu cheval de fer Qui passe et ne voit rien Qui passe et ne voit rien.

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Cette chanson évoque l’arrivée d’un train, symbolisé par un puissant et indomptable cheval de fer. Il traverse les paysages, transformant tout sur son passage, générant à la fois lumière et destruction. Les images décrivent une force de la nature, à la fois fascinante et inquiétante, qui s'avance inexorablement, sans prendre le temps de voir le monde qui l’entoure. Le contexte est celui de l’expansion industrielle et de la modernisation, particulièrement aux États-Unis, où le chemin de fer a bouleversé la vie des populations locales et fauniques. La chanson critique subtilement cet avancement qui s’effectue souvent au détriment de la nature et des cultures anciennes, comme celles des Cheyennes. Ce choc entre progrès et tradition est au cœur du propos.

Le Chansonnier