Canicule

Jeanne Cherhal

Transposer:

Il a fait beau ces derniers jours Il a fait chaud il a fait lourd Mais c'est bizarre depuis hier C'est le cagnard c'est le calvaire Je suis à plat sur le carrelage Et malgré ça je suis en nage Dès que je bouge hanche ou mollet Je vire au rouge ou au violet J'ai branché ton ventilateur Dans le salon : c'est une erreur L'air qu'il diffuse est si plombé Que si j'abuse je vais tomber                   Pour m'aérer jusqu'à la moelle Toute la journée je reste à poil Même en maillot et même sans J'ai chaud de dos j'ai chaud devant J'aurais bien pris une douche glacée Mais ma plomberie est encrassée L'eau devient tiède et fait des bulles Tu le concèdes c'est assez nul La rue se fend et le bitume Fond doucement d'ailleurs il fume Comme un chauffe-eau comme un chaudron Faut aimer l'odeur du goudron                    Enfin parlons de toi, veux-tu ? T'as des glaçons moi j'en ai plus J'ai les cheveux secs à très secs Qu'est-ce que tu veux je fais avec J'aurais aimé finir ma lettre Car tu l'aurais reçue peut-être Mais mon stylo est tout mouillé Je suis en eau je vais rouiller

Du même artiste :

empty heart empty heart G, A7, Cm, Em, D, Db, F#m, A, Bb, Bm, Gm
empty heart empty heart Am, F, D7, G, C, D
empty heart empty heart G, Gm, G4, Em, E2, E4, C, A, B7, Am7, D, B, E, Am, D7
empty heart empty heart F#, F#/A#, G#m7, C#7/G#, F#m, F#m/A, C#7, F#m/E, D, Bm7, Amaj7, G#7, C#, F#maj7, F#maj7/A#, G#m, Bm7/6
empty heart empty heart Bbm, Fm, Db, F#, F#m, G#m, G#, F7, Bb7, G#7, F#7, F#m7
empty heart empty heart G, G/F#, G/E, G/D, C, G/B, Am7, D7, D, A, B
empty heart empty heart Gm, D/F#, Fm6, Fm, C/E, D5, Ab, Cm/G, D7/F#, G, Cm, Bbm, F, Db, Bm, C, Bb, G7, Fm/C, C7
empty heart empty heart Am, C, Em7, Dm7, B7, A, E7, Dm, E7/G#, B, E, G, D, B/D#, F, E7/G, Am7, E9, Am6
empty heart empty heart E5, E, C, Em/B, Am9, E/G#, F#m, G6, F#7, D, Am, E/B, F#/A#, Am7, B/D#, E7/D, C#m, E/D, F#, G#m, C#/B, B, B7/A, G, A
empty heart empty heart E, Cmaj7, E4, Am7, G, G/F#, C, B
La chanson évoque les désagréments d'une chaleur accablante, où la chaleur estivale devient presque étouffante. L'artiste se trouve cloué au sol, subissant les effets d'un climat lourd et insupportable, à tel point que même les gestes simples entraînent une fatigue immense. Elle décrit avec humour ses tentatives pour se rafraîchir, comme l'utilisation d'un ventilateur qui ne fait qu'aggraver son inconfort. Dans ce contexte de canicule, elle se sent piégée dans son propre foyer, avec une plomberie défaillante rendant toute tentative de rafraîchissement presque vaine. Les métaphores liées à la chaleur de l'environnement, comme le bitume qui fond et dégage une odeur forte, renforcent ce sentiment d'oppression. Au final, elle se retrouve dans une situation cocasse, jonglant entre sa chaleur, sa créativité entravée et un souhait de communion avec l'autre, malgré les conditions adverses.