Comme à Ostende

Jean-Roger Caussimon

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On voyait les chevaux d'la mer qui fonçaient, la têt'la première Et qui fracassaient leur crinière devant le casino désert... La barmaid avait dix-huit ans, et moi qui suis vieux comm'l'hiver Au lieu d'me noyer dans un verre je m'suis baladé dans l'printemps De ses yeux taillés en aman - de Ni gris, ni verts, ni gris, ni verts Comme à Ostende, et comm'partout Quand sur la ville tombe la pluie Et qu'on s'demande si c'est utile Et puis surtout si ça vaut l'coup Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie     J'suis parti vers ma destinée Mais voilà qu'une odeur de bière De frite(s) et de moul's marinières M'attir'dans un estaminet... Là y'avait des typ's qui buvaient Des rigolos, des tout rougeauds Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut Et la bière, on vous la servait Bien avant qu'on en redemande... Oui, ça pleuvait Oui, ça pleuvait Comme à Ostende Et comm'partout Quand sur la ville Tombe la pluie Et qu'on s'demande Si c'est utile Et puis surtout Si ça vaut l'coup Si ça vaut l'coup D'vivre sa vie !... On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous Dans l'quartier où y'a des vitrines Remplies de présenc's féminines Qu'on veut s'payer quand on est soûl... Mais voilà qu'tout au bout d'la rue Est arrivé un limonaire Avec un vieil air du tonnerre À vous fair'chialer tant et plus Si bien que tous les gars d'la bande Se sont perdus Se sont perdus Comme à Ostende Et comm'partout Quand sur la ville Tombe la pluie Et qu'on s'demande Si c'est utile Et puis surtout Si ça vaut l'coup Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie (finale)         

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empty heart empty heart Gm, Cm6, D7, G, Em, Bm, Am7, Am6, C, C/D, Cm/D, Gm9, Ebm, G7/9
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empty heart empty heart Emaj7, E, E6, F#m7, B7
empty heart empty heart Am, G, F, E, Dm
empty heart empty heart A, E, B7, Em, Am, D7, G, F#7, B, E7/D, A/C#, Am/C, E/B, B7/A
La chanson évoque une balade dans une ville en bord de mer, où les souvenirs d'une jeunesse insouciante se mêlent à la mélancolie. L'image des chevaux de la mer qui galopent met en avant un paysage vivant, contrastant avec l'ambiance morose du casino désert. Le protagoniste, qui se sent vieux, choisit de profiter du printemps plutôt que de se laisser submerger par l'alcool. À mesure que la pluie tombe, il se questionne sur le sens de la vie et l’utilité d'exister, traditionnellement ancrée dans un quotidien parfois banal, comme traîner dans un bistrot conhospitalier. On y croise des gens joviaux, pris dans une atmosphère festive, qui semblent chercher à oublier leurs soucis. La chanson joue ainsi sur le contraste entre la joie éphémère d’un moment partagé et la tristesse sous-jacente d'une réalité plus sombre. Elle rappelle que, malgré les doutes et la pluie, vivre sa vie est toujours un défi à relever, peu importe le cadre.