Disparue

Jean-Pierre Mader

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Intro : (x2)     La mer qui meurt dans le port   Me rappelle la chanson   Que tu chantais hier encore,   Aux soupirs des bandonéons.   Je t'ai attendu des heures   A l'ombre des arcades,     En écoutant les clameurs   Du match de foot dans le vieux stade.   Je t'ai cherché dans les rues,   Dans les cafés.   Même tes amis n'ont pas su   Me renseigner.   Des voisins t'ont vu partir   Avec deux hommes   Qui t'ont poussés sans rien dire   Dans une Ford Falcon.   Disparue, tu as disparue.   Disparue, tu as disparue   Au coin de ta rue.   Je t'ai jamais revue. Comme un enfant fasciné Par ses propres blessures, Je ne veux pas oublier La douleur de cette aventure. J'ai questionné tout le monde Autour de moi Mais c'est la même réponse A chaque fois. J'n'arrive plus à dormir : Dès que l'on sonne, J'ai peur de voir revenir Les hommes en Ford Falcon. Disparue, tu as disparue, Disparue, au coin de ta rue. Disparue, tu as disparue, Disparue, au coin de ta rue. Je t'ai jamais revue.

Du même artiste :

empty heart empty heart Dm, A7, Em, B7, Bb, C
La chanson évoque la douleur et la perte par le récit d'une attente désespérée. Le narrateur se remémore des souvenirs d'une personne disparue, attendant son retour dans un environnement familier, marqué par des sons et des images de leur passé commun. Malgré les efforts pour la retrouver, peu d'indices apparaissent, et l'angoisse ne fait qu'augmenter avec les jours qui passent. Le mystère de cette disparition s'intensifie, laissant le narrateur dans un état de vulnérabilité, hanté par des souvenirs qui rappellent sa détresse. L'absence de cette personne pèse lourdement sur son esprit, créant un écho de nostalgie et d'inquiétude.