Les immortelles

Jean-Pierre Ferland

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Vous avez nom que je voudrais pour ma maîtresse.    Vous avez nom que les amours devraient connaître.    Mais ils vivront ce que vivent les roses, L'espace d'un vous savez quoi, Ne s'appelleront jamais immortelles, Ne s'ront jamais que feu de joie. Mais vous ne saurez jamais le soir d'une vieillesse, Où viel amour sur vieil amour, las, on se berce, Le coeur usé, mais plus tendre qu'avant, Fragile à l'oeil, sensible au vent, Sachant la vie sur son dernier printemps, Pauvres immortelles. Le plus se tresse ma chanson, le plus je pense   Que ce qui meurt a plus de poids et d'importance. J'amoure la vie, ma mie, à ma façon, J'aime l'amour et le printemps, Et je voudrais ce soir que ma chanson S'achève et meurt tout doucement.

Du même artiste :

empty heart empty heart E, A, B7, B
empty heart empty heart E, B, C#m, Ab, A, Db, Bm, F, Bbm, F#, Eb7, Eb, B7, Ab7, Bb
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empty heart empty heart D, Dmaj7, Bm/D, Gm/D, Bm, Em, A7/4, A7, Dm7, Bm/d, F, C, Bb
empty heart empty heart G, Em, A, D, C, C/Bb, Am, Am/G, D4
empty heart empty heart G, /E, /F, /F#, Em, D, D7, G/B, C, Bm, A7, C#, A, B
empty heart empty heart F, Cm, C4, F7, Bb, C
Cette chanson évoque le désir d'un amour durable, en contraste avec la brièveté des plaisirs de la vie. Elle parle de ce qui se cache derrière des expériences intenses, comme les roses qui s’épanouissent mais ne durent pas. On ressent un mélange de nostalgie et de douceur, où l’amour et l’existence, bien que fragiles, sont célébrés dans leur vérité. À la fin, il y a cette acceptation que même les choses qui s'estompent ont leur propre valeur, comme le printemps qui, bien qu'éphémère, rayonne de beauté. Le contexte de cette œuvre pourrait refléter une période de contemplation sur le passage du temps et la nature des relations humaines. C’est souvent après des moments de joie qu'on réalise leur fugacité, ce qui nous pousse à apprécier encore plus ce qui est présent. Ce sentiment de tension entre l'amour et la perte est universel et intemporel.