Souvenirs d'enfances

Jean-Paul Dréau

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J'ai plus l'âge de rêver ma vie   La cour d'école toute seule s'ennuie J'ai plus sommeil l'après-midi Dans mon cartable ya qu'des soucis Le maître a fermé ses placards Et moi j'ai fermé mes cahiers Mes règles mes trousses mes crayons noirs J'sais plus où tout ça est rangé Mais dites moi dites moi ce qu'ils sont devenus Marianne et le gros Lulu Les matches de foot dans la rue Quand j'y pense je me sens perdu On s'bagarait à la récré à cause d'une fille du cours privé Tout ça j'ai pas pu l'oublier J'suis qu'un gamin pas habitué... J'ai le mal d'amour de mon enfance la maison de maman, mes dimanches Le mois de Juillet tous en vacances Chez Mami du coté d'Avranches Le soir fallait faire ses leçons Y avait pas la télévision pas beaucoup de sous pour les bonbons Mais j'étais bien à la maison Mais dites moi dites moi ce qu'ils sont devenus Marianne et le gros Lulu les matches de foot dans la rue Quand j'y pense je me sens perdu On s'bagarait à la récré A cause d'une fille du cours privé Tout ça j'ai pas pu l'oublier J'suis qu'un gamin pas habitué... Aujourd'hui j'essaie d'oublier Ma vie c'est pas un livre d'images Papa Maman sont fatigués J'vois plus de bateaux dans les nuages Mami est partie cet hiver J'irai pus jamais à la mer Toute ma vie s'est passée hier Je me sens tout seul dans cette galère

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La chanson évoque la nostalgie des souvenirs d'enfance, face à la réalité de l'âge adulte. Le narrateur se remémore une époque où la cour de récréation était un terrain d’aventure et de camaraderie, mais maintenant, il se sent perdu dans un monde rempli de soucis. Les moments simples, comme jouer au foot dans la rue ou passer des vacances chez ses grands-parents, sont des riches souvenirs qui contrastent avec la solitude et la mélancolie de sa vie actuelle. On ressent un profond attachement aux gens et aux lieux de son enfance, avec une mention spéciale pour sa famille, notamment sa mère et sa grand-mère. La chanson crée une fine tension entre le plaisir des souvenirs heureux et la tristesse du temps qui passe, où il fait face à une vie moins joyeuse, sans l’innocence et la légèreté de sa jeunesse.