Over and Over

Jean-Louis Murat

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(x2) Over and over  Comme après un mariage   N'aurais tu plus le courage    Qui sauvait de ce naufrage quand la dernière-chose-au-monde N'a plus rien de Dieu Over and over   Contredire serait vouloir   L'infini n'est jamais là    Et ton grand Dieu ce bêta perdu en instant mousseux N'a plus rien de Dieu Tout incite à jaser Pour presque rien Nous jette un manteau sur les yeux A des années lumières en manteau vert Je ne vois pas ton amoureux Over and over   Assis sur les bords de Loire   Où je renie notre histoire     Dans ce vieil abstrait cruel la façon dont je me démène N'a plus rien de Dieu Over and over    Le ciel est insaisissable   C'est l'infini d'un visage     Notre pauvre âme insensée à sa peur d'être écrasée N'a plus rien de Dieu Tout incite à jaser Pour presque rien Nous jette un manteau sur les yeux A des années lumières en manteau vert Je ne vois pas ton amoureux Over and over    Sur le siège du cocher    Près de la terre à planer      Hurlant au manteau d'amour comme le chien dangereux N'a plus rien de Dieu Over and over    A l'impatience éternelle  Me voilà l'homme poubelle   La douleur qui m'ensorcèle hum… N'a plus rien de Dieu Tout incite à jaser Pour presque rien Nous jette un manteau sur les yeux A des années lumières en manteau vert Je ne vois pas ton amoureux Over and over        Over and over        Over and over        Over and over        

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Cette chanson évoque des sentiments de désillusion et d'errance, comme si le protagoniste faisait face à une réalité déprimante après une promesse de bonheur, semblable à celle d'un mariage. L’idée de répéter inlassablement les mêmes pensées et les mêmes luttes devient centrale, alors que l'on s'interroge sur le sens de l'existence et l'absence de Dieu dans les moments de désespoir. Les images de la nature, notamment celle de la Loire, servent de toile de fond à cette introspection, où le protagoniste semble renier son passé et sa douleur. On ressent une tension entre la recherche de réconfort dans la spiritualité et la découverte d'une réalité marquée par l'absence et l'incompréhension. Les références à l'amour, à la peur et aux illusions perdues renforcent cette atmosphère mélancolique, où chaque répétition semble creuser un peu plus l'angoisse et la solitude.