Les remords du commandant

Jean Leloup

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Padapapapa Paaa paaa paaaa  pada pa pa pa pada paaaa Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa paaa paaa paaaa     Au chevet de son lit Un jour l'homme célèbre Aux portes des ténèbres Appelle ses amis Sur le point de mourir Quelques hontes surviennent Je ne puis repartir Avant que ne convienne Un pêché qui me gruge Vous en serez les juges     D'aussi loin que me souvienne J'adorais avant tout Qu'on m'encense et me loue Qu'on m'encense et me loue Et je suivis toujours Ce penchant naturel Sans chercher plus avant Et que la vie est belle Inutile de feindre Cette désinvolture Qu'on s'efforçait de peindre N'était que devanture L'acharnement seul L'entêtement d'une meule Me fit toujours atteindre Mes victoires sans geindre Me fit parmi les hommes Élever jusqu'à gloire Me fit parmi les pommes   Devenir cette poire Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa paaaa pada paa  Pada pa pa pa pada paaaa Est-ce cette âpreté Cette folie des hauteurs Qui fit de moi ce fou Quand j'y songe je pleure Comme un paon dans sa robe Refusant les honneurs Je me faisais si probe Ah...      l'or me lève le cœur L'or me lève le cœur Derrière moi se rangeait Le petit le grand peuple Et je le faisais rêver De l'impossible ailleurs Eaux parfaitement pures Et paysages vierges Des paradis perdus En Sibérie les cierges Et ces comptes rendus Où nous apparaissions Traqués ou héroïques Balthazar et Loïc N.C Dans un ravin profond N.C Furent laissés pour morts N.C Lâcheté et remords N.C L'attendent-ils aux cieux N.C Pour me rappeler le crime N.C Me tirer les cheveux Non de répondre une voix Au sommet des plus hautes montagnes Ou au creux des plus profondes gorges Nous voulions voir les cieux Et le public disait Quel courage sans borne Ils affrontent les mornes Carapaces du laid Les déserts les plus froids Et les plaines arides Traversés mille fois Autant qu'étaient de rides Sur le visage coi Du vieillard centenaire Rencontré sur la terre De Baffin rappelle-toi Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe Je pense que le ciel pleure Ceux que j'ai fait pleurer J'espère que mes erreurs N'ont pas fait trop de mal Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral J'espère que mes erreurs N'ont pas fait trop de mal Et j'espère que mon coeur est intersidéral J'aimerais que mes erreurs N'aient pas fait trop de mal Et j'espère que mon coeur est intersidéral Sur les routes de cailloux Tiens ? les routes de cailloux Balthazar Loïc putain putain... Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa pa pa pada paaaa Pada pa pa pa pada paaaa

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La chanson évoque les réflexions d'un homme aux portes de la mort, qui se retrouve face à ses regrets et remords. Il appelle ses amis et réalise qu’il n’a pas su repenser à ses actions passées sans un soupçon de honte. Attaché à la gloire et à la reconnaissance, il confesse avoir suivi un chemin marqué par l’égoïsme, tout en cachant une désillusion derrière une façade de désinvolture. À travers ses souvenirs, il se confronte aux conséquences de ses choix, à la lâcheté, et se demande si ceux qu’il a blessés lui en tiendront rigueur au-delà de la vie. Dans un contexte où les victoires et les honneurs l'ont façonné, il mentionne des parcours héroïques mais les relie également à des moments de vulnérabilité. L’image des cieux qui pleurent sonne comme un appel à la rédemption et à un désir désespéré de réparer les erreurs du passé, tout en cherchant à garder un cœur pur malgré ses fautes.