Le sentier

Jean Leloup

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Sur le sentier perdu Sont les pas disparus Des amitiés déçues Et des espoirs déchus               Le ciel nous a trahis Nous ne sommes plus d'ici J'ai la gueule de bois Dit-elle encore une fois             Connaissez-vous le pont De l'île de l'oubli Où on circule en rond Au milieu des néons En attendant le pire S'il est encore à venir               Et je ne sais que faire Depuis que le malheur M'a déchiré le c'ur La honte qui m'enterre M'a faussé le sourire Et je ne peux plus fuir Et c'est bien ça le pire Et c'est bien ça le pire                                  Un jour quelqu'un voudra M'indiquer le sous-bois Où brillent les couleurs D'automne sur mon c'ur C'est vrai que passe le temps Mais il me semble pourtant Que j'étais sur la Terre Que c'était im-por-tant                 Quand un simple mortel Contemple l'éternel Lequel est le plus grand Répondez main -te-nant            Ils errent dans les rues Mes espoirs sans issue Sur le sentier perdu Mes pas ont dis-pa-ru              (x2)

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La chanson évoque la mélancolie d'une solitude profonde, un parcours marqué par des attentes déçues et des blessures émotionnelles. Elle décrit un voyage à travers le temps et l'espace, où les souvenirs d'amitiés perdues et de rêves brisés ressurgissent. Le protagoniste se retrouve à errer sur un chemin qui semble sans issue, hanté par le poids du passé et l'incertitude du futur, cherchant désespérément un sens ou une direction. Dans ce monde de désillusion, le sous-bois coloré de l'automne devient une métaphore d'espoir et de beauté, un souhait de retrouver quelque chose de précieux malgré le passage inéluctable du temps. La tension entre le tangible et l'éternel balaie les pensées, remettant en question la valeur de ce qui est véritablement important dans la vie.