Serre-moi
Jean-Jacques Goldman
Parce que la pluie, le sort Le vent, la nuit dehors Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire Parce que les absents de nos mémoires Parce qu'avec le temps, va Tout, dit-il, tout s'en va Beau camarades, nos beaux espoirs Parce que la triste ironie des miroirs Des malins qui parlent haut, Des oubliés privés de mots... Serre-moi fort Serre-moi encore, petite Quand ta jeunesse est mon décor, Sans tes caresses, la vie mord Serre-moi fort Serre-moi encore, petite Ferme tes bras, ferme la porte Au diable qui m'emporte Au diable qui m'emporte Au diable qui m'emporte...