Fermer les yeux
Jean-Jacques Goldman
Intro : Et puis cette ombre au fond de l'ombre Puis ces deux mains qui se nouent Ces gestes fait et refaits sans en voir le bout Et puis cette ombre encore debout Le cri d'une sirene, quand le jour a deteint Parenthese de peine, l'oubli jusqu'a demain Longues secondes inertes, le corps a l'abandon Gestes lents, cigarettes, puis s'essuyer le front Vague regard au ciel, pour l'heure ou pour le temps Trop de pluie, de soleil, c'est tout ce qu'il en attend Deja loin de ses haines, aussi loin qu'il le peut Ou ses reves l'entrainent, quand il ferme les yeux Et puis cet otage sans cage Et puis tout ces hommes en essaim Son grave visage, maquillage, sans age Et puis ces billets dans ta main Tu peux prendre ses levres, tu peux gouter sa peau Decider de ses gestes, meme dicter ses mots Soumettre a tes plaisirs, tant que le compte est bon Arracher des sourires, meme changer sons nom Maitre d'une apparence, possedant de si peu D'un vide, d'une absence, des qu'elle ferme les yeux Quand la peine est trop lourde, quand le monde est trop laid Quand la chance est trop sourde, la verite trop vraie Instrumental : Comme au dernier voyage, pour y voir enfin mieux Enfin d'autres images, quand on ferme nos yeux Quand on ferme nos yeux, Hehehe_______________ Finale :