Les boutons dorés

Jean-Jacques Debout

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On suit le mur de l'hôpital On passe le pont sur la rivière On tourne au coin du cimetière Pour suivre un peu le vieux canal Puis vers cinq heures on rentrera Suivant d'autres murs, d'autres grilles A part ceux de l'école des filles Jusqu'aux murs de l'orphelinat                 [Refrain :]   En casquette à galons dorés   En capote à boutons dorés Tout au long des jeudis sans fin   Voyez passer les orphelins.                                            C'est pas souvent que j'ai gagné La médaille de la bonne conduite J'peux pas manger la soupe gratuite J'aim'rais mieux dormir dans les prés J'aurais pas mon certificat Paraît qu'je suis d'la mauvaise graine Parc'qu'un jour j'ai écrit "je t'aime" Sur les murs de l'orphelinat [Refrain] La nuit j'm'invente un vrai roman Que j'ai toujours mon père ma mère Une vraie maman en robe claire Et un papa qu'a plein d'argent Ah ! si jamais y z'entendent ça J'les en supplie, qu'ils viennent tout de suite Avant que mes ongles s'effritent Sur les murs de l'orphelinat. [Refrain] (Monter d'un 1/2 ton) J'suis pas bien grand, j'suis pas malin J'ai peur de jamais être un homme De rester toujours le pauv'môme A qui personne tiendrait la main. Et malgré qu'on soit bon pour moi Un jour ça pétera dans ma tête Et pour peu qu'j'ai des allumettes J'mettrai l'feu à l'orphelinat. [Refrain]

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empty heart empty heart A, D, F#, Bm, E, Db7, F#m, E4
empty heart empty heart Dm, G7, C, Am, C7, A, F, Em, Am/G, D7
empty heart empty heart D, Em, A, A7, F#7, Bm, Am6, B7, Em/B, C, A/C#, Em/D, A7/E, D/F#, C#7/F, D/A, G, C#7, Em7, Gm, Bm/D, Em6, A7/C#, F#m
La chanson évoque la vie d'un jeune orphelin qui décrit son quotidien à l'hôpital et dans les ruelles de la ville, où il ressent un profond sentiment de solitude et d'abandon. Il se plaint de ne pas avoir les mêmes chances que les autres enfants, se sentant souvent incompris et stigmatisé. Dans ses rêveries nocturnes, il imagine une famille aimante qui le sortirait de cette misère, mais cette pensée le confronte aussi à ses peurs les plus profondes, dont celle de ne jamais grandir ou devenir un homme. En fin de compte, son désespoir le pousse à fantasmer des actes de rébellion, révélant ainsi un mélange de douleur et de désir d'évasion.