Oural ouralou

Jean Ferrat

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Intro :/ / C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère Sous tes pattes fraîches, légères S'élevaient comme une oraison Berger des landes familières Tu vivais digne et solitaire Animal doué de raison J'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison Hourrah ! Oural,  Ouralou   Oural, Ouralou Hourrah ! Oural,  Ouralou   Oural, Ouralou   On voit souvent des souveraines A la place des rois qui règnent Rien qu'en posant leurs yeux dessus Il faut se méfier du paraître De nous deux qui était le maître Nous ne l'avons jamais bien su Tu vécus la vie parisienne La nuit sur les quais de la Seine Les music-halls et les tournées Et cette vie qui fût la mienne Il me semble que tu la traînes A la semelle de tes souliers Hourrah ! Oural, ouralou Oural, ouralou Hourrah ! Oural, ouralou Oural, ouralou Jour après jour, il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt Au paradis des chiens, peut-être Ton long museau à la fenêtre Tu nous accueilleras bientôt Au triple galop, caracole ! Je vois tes pattes qui s'envolent Chevauchant l'herbe et les nuées Le vent siffle dans ton pelage Vole, vole, mon loup sauvage Comme au temps des vertes années Hourrah ! Oural, Ouralou Oural, ouralou Hourrah ! Oural, Ouralou   Oural, Ouralou                

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La chanson évoque le souvenir d'un animal, probablement un chien, qui a partagé la vie de son maître dans un cadre pastoral et urbain. Elle reflète la tendresse et la nostalgie face à la perte d'un compagnon fidèle, tout en célébrant les moments vécus ensemble. À travers des images poétiques, l'artiste exprime à la fois la beauté de la nature et les souvenirs de la vie parisienne, soulignant la complicité entre eux. Ce texte se déroule dans un cadre où la simplicité de la campagne rencontre l'effervescence de la ville, illustrant un lien profond qui persiste malgré l'absence. La mélancolie se mêle à une forme d'acceptation, en évoquant une idée de retrouvailles dans un au-delà, où la vie continue d'une autre manière.