Les belles étrangères

Jean Ferrat

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Intro : En sifflant : Les belles étrangères      Qui vont aux corridas      Et qui se pâment d'aise devant la muleta          Les belles étrangères       Sous leurs chapeaux huppés       Ont le teint qui s'altère à l'heure de l'épée En sifflant : Allons laissez-moi rire On chasse on tue on mange On taille dans le cuir Des chaussures on s'arrange Et dans les abattoirs Où l'on traîne les boeufs La mort ne vaut guère mieux F5dim Qu'aux arènes le soir En sifflant : Les belles étrangères Quand montent les clameurs Se lèvent les premières en se tenant le coeur Les belles étrangères Se jurent à jamais De chasser Ordonnez de leurs rêves secrets En sifflant... Allons laissez-moi rire Quand le taureau s'avance Ce n'est pas par plaisir Que le torero danse C'est que l'Espagne a trop D'enfants pour les nourrir Il faut parfois choisir La faim ou le taureau En sifflant... Les belles étrangères Végétariennes ou pas Quittent leur banc de pierre au milieu du combat Quittent leur banc de pierre au milieu du combat. En sifflant :

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empty heart empty heart Em, Bm7, C, G, D
empty heart empty heart B, E, A, C#m
empty heart empty heart Cm, Fm, Eb, Gm, G
empty heart empty heart C, G, D7, Bm, Em, Am7
empty heart empty heart F, C, G, Am, Em
empty heart empty heart Am, Dm, Gm, F, Bb, E7, G7, C, Fmaj7, Dm9
empty heart empty heart E, E/F, Am, G, C, Dm, F, B7, A, A/F
empty heart empty heart D#, D#maj7, Fm, Fm7, Gm7, A#7, E, Emaj7, F#m, F#m7, G#m7, Em
Cette chanson évoque le spectacle des corridas et l’enthousiasme des spectatrices étrangères qui assistent à cet événement avec fascination. Les paroles mettent en lumière le contraste entre l'émerveillement des belles étrangères face à la bravoure du torero et la réalité brutale de la corrida, où la vie du taureau est en jeu, tout comme les conditions de vie difficiles en Espagne qui poussent parfois à faire des choix difficiles. Les lignes soulignent également une critique sociale, soulignant le cycle de la violence et de la survie, où la danse du torero n'est pas qu'un art, mais aussi une nécessité, une lutte entre la vie et la mort. Au fil de la chanson, on perçoit une tension entre la beauté d’un spectacle et la cruauté qui l’entoure, avec une résonance sur les choix moraux que chacun doit affronter.