Cuba sí

Jean Ferrat

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Intro : La nuit, quand je m'en vais à rêves découverts Quand j'ouvre mon écluse à toutes les dérives Cuba, dans un remous de crocodiles verts Cuba, c'est chez toi que j'arrive            Je rencontre un vieux nègre aux yeux de bois brûlant Assis devant la mer, grain de café torride Le front dans le soleil, il me montre en riant Là-bas, les côtes de Floride Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba... sí                    Il dit :" J'ai vu Harlem", il dit :" J'ai vu New York Et noir, j'avais si peur devant les "Chien, sale nègre !" Que j'aurais préféré la peau rose d'un porc Collée sur ma poitrine maigre Et maintenant Cuba, pauvre comme Cuba Je suis libre et ma femme a la couleur du sable S'il n'y a rien à manger, on danse la conga Mais les chiens restent sous la table Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba... sí Adieu Cuba, adieu mon rêve à la peau brune Mes éperons d'argent sonnent sur tes galets Et mon cheval rêvé qui renifle la lune Piétine déjà l'eau salée Que je devienne, un jour, un vieux singe ridé Que le ciel de Cuba se brise comme verre Je sais que l'on peut vivre ici pour une idée Mais ceci est une autre affaire Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba, Cuba sí Cuba, Cuba... sí

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Cette chanson évoque un voyage onirique vers Cuba, un endroit chargé de rêves et de souvenirs. Le narrateur décrit sa rencontre avec un homme d'un autre temps, qui, malgré les épreuves et la pauvreté, trouve la liberté sur cette île. Il se remémore ses craintes face au racisme qu'il a subi ailleurs, affirmant que vivre à Cuba, même dans des conditions difficiles, lui permet de célébrer sa culture et sa joie de vivre. L'atmosphère douce-amère se ressent à travers les images de la mer, des danses et des rêves perdus, créant un tableau vivant de l'identité cubaine. Cette chanson s'inscrit dans le contexte des luttes sociales et des aspirations à la liberté, soulignant combien l'attachement à sa terre natale reste fort malgré les difficultés.