La cité des Bleuets

Jean-Baptiste Guegan

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| | | | La cité des bleuets Porte bien mal son nom Il n'y a que des fleurs Taguées sur le béton Et les ombres qui traînent Des dealers du quartier Qui vendent de la haine Et de l'herbe à fumer Y'a des voitures brûlées En trophées de violence Une façon de crier Contre l'indifférence Il y a de la misère qui pousse comme du chiendent Les fleurs de la colère ont le parfum de l'Orient Il y a de la violence pour unique discours Contre l'intolérance, des S.O.S à l'amour La cité des bleuets Porte bien mal son nom Les jours de désespoir Et les nuits de baston Y'a des regards qui brûlent Comme des lames de rasoir Et des moteurs qui hurlent Au rodéo du soir Et les murs lézardés Par les blessures du temps Sont les seuls horizons Dans les jeux des enfants Il y a de la misère qui pousse comme du chiendent Les fleurs de la colère ont le parfum de l'Orient Il y a de la violence pour unique discours Contre l'intolérance, des S.O.S à l'amour |  |  |  |  | |   |  | La cité des bleuets (Yeah) Porte bien mal son nom La cité des bleuets (Yeah) Porte bien mal son nom   Porte bien mal son nom (Yeah)       Porte bien mal son nom (Yeah)

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La chanson évoque une réalité sombre et troublante d'un quartier qui, malgré son nom évocateur de beauté, est en réalité marqué par la violence et la souffrance. Les fleurs, qui devraient symboliser l'espoir, ne sont que des graffitis sur des murs de béton, témoins d'une dégradation sociale. Les personnages qui y évoluent, souvent résignés, vivent dans un environnement où la haine et le désespoir prennent le pas sur l'amour et la solidarité. Dans ce décor de misère, la colère s'exprime comme une réponse à l'indifférence face à la détresse, tandis que les voitures brûlées et les traumatismes du passé refusent de disparaître. Les enfants, pris au piège de cet univers, ne connaissent que les horizons limités de leur cité. Ce tableau vibrant de désespoir nous interpelle sur les réalités parfois cachées de nos villes.