Le petit jardin

Jacques Dutronc

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C'était un petit jardin Qui sentait bon le métropolitain Qui sentait bon le Bassin Parisien     C'était un petit jardin Avec un'tabl'et une chaise de jardin    Avec deux arbres un pommier et un sapin      Au fond d'un'cour à la Chaussée d'Antin      Mais un jour prés du jardin Passait un homm'qui au revers de son veston Portait une fleur  de béton Dans le jardin une voix chanta   De grâc', de grâc' Monsieur le Promoteur De grâc', de grâc' Préservez cette grâc' De grâc', de grâc' Monsieur le Promoteur Ne coupez pas mes fleurs C'était un petit jardin Qui sentait bon le métropolitain Qui sentait bon le Bassin Parisien C'était un petit jardin Avec un rouge-gorg'dans son sapin Avec un homm'qui faisait son jardin Au fond d'un'cour à la Chaussée d'Antin Mais un jour prés du jardin Passait un homm'qui au revers de son veston Portait une fleur de béton Dans le jardin une voix chantait Refrain C'était un petit jardin Qui sentait bon le Bassin Parisien A la plac'du joli petit jardin Il y a l'entrée d'un souterrain Où sont rangées comm'des parpaings Les automobil's du centre urbain C'était un petit jardin Au fond d'un'cour à la ChaussÉe d'Antin C'était un petit jardin Au fond d'un'cour à la Chaussée d'Antin

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La chanson parle d'un petit jardin enchanteur situé à Paris, un endroit plein de vie qui évoque des souvenirs nostalgiques. Ce jardin, agrémenté de fleurs et de deux arbres, est menacé par l’arrivée d’un promoteur immobilier qui représente la bétonisation et l'urbanisation croissante de la ville. Le protagoniste exprime son désespoir face à cette perte potentielle, appelant le promoteur à préserver cet espace de beauté et de sérénité. Le contexte est celui d’une époque où les espaces verts à Paris, et plus largement dans les villes, étaient de plus en plus en danger à cause de l’expansion urbaine et des constructions. Cette chanson résonne avec une quête de protection de la nature et un cri de cœur pour conserver des endroits paisibles au milieu du tumulte urbain.