Voir un ami pleurer (version open tuning)

Jacques Brel

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Accords : D  : 004300 Bm : X20020 G  : 020120 Em : XX2122 A7 : 002102 Bien sûr, il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr tout ce manque de tendre Il n'y a plus d'Amerique Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur vous monte au nez Bien sûr on marche sur les fleurs Mais voir un ami pleurer! Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Nos corps inclinent déjà la tête Étonnés d'être encore debout Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr nos coeurs perdent leurs ailes Mais mais voir un ami pleurer! Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr le temps qui va trop vite Ces métro remplis de noyés La vérite qui nous évite Mais voir un ami pleurer! Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juifs Ni l'élégance d'être nègres On se croit mèche on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonnes Que par amour ils nous lacèrent Mais voir un ami pleurer!

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Cette chanson aborde la souffrance profonde qui traverse notre existence, évoquant les guerres, les trahisons et les déceptions de la vie moderne. Au milieu de ces douleurs, une vérité simple et poignante émerge : rien ne touche aussi intensément que de voir un ami dans la peine. L'artiste évoque la fragilité des relations humaines et la difficulté de supporter les larmes des proches face aux injustices et aux tragédies du monde. Le contexte semble se situer dans un monde où la beauté et la souffrance coexistent, soulignant l'urgence d'une connexion authentique dans un environnement parfois désenchanté. Les thèmes de l’amitié, de la loyauté et de la vulnérabilité se mêlent pour rappeler que, malgré les lourdeurs de la vie, l'émotion et l'empathie sont essentielles pour traverser nos épreuves.