Les marquises

Jacques Brel

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Intro : Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit Ils regardent la mer comme tu regardes un puits Les femmes sont lascives au soleil redouté Et s'il n'y a pas d'hiver, cela n'est pas l'été La pluie est traversière, elle bat de grain en grain Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin Et par manque de brise, le temps s'immobilise aux Marquises          Du soir montent des feux et des pointes de silence Qui vont s'élargissant et la lune s'avance Et la mer se déchire infiniment brisée Par des rochers qui prirent des prénoms affolés Et puis plus loin des chiens, des chants de repentance Des quelques pas de deux et quelques pas de danse Et la nuit est soumise et l'alizé se brise aux Marquises Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard Le cœur est voyageur, l'avenir est au hasard Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour Que les sœurs d'alentour ignorent d'ignorer Les pirogues s'en vont, les pirogues s'en viennent Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font Veux tu que je dise, gémir n'est pas de mise aux Marquises

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La chanson évoque un paysage insulaire fascinant, où la vie quotidienne se mêle à la contemplation de la mort. Les habitants regardent la mer d'un air contemplatif, presque indifférent, tandis que le soleil écrase tout sur son passage. Les femmes, sensuelles et fatiguées par la chaleur, et l'absence d'un véritable hiver, donnent une impression de temps suspendu. Les éléments naturels, comme la pluie et le vent, semblent jouer un rôle dans cette atmosphère figée où les souvenirs s'estompent et se transforment au gré des vagues. Dans ce décor idyllique, la nuit apporte des moments de silence et de sérénité, tandis que la mer s'agite, illustrant des histoires de passions et de nostalgie. Les chants et les danses évoquent une certaine légèreté, même si un air de mélancolie plane sur tout cela. Les pirogues qui viennent et repartent symbolisent le voyage et le passage du temps, rappelant que les souvenirs ne sont jamais figés et que la vie continue malgré les larmes et les joies.