Lair De La Bêtise

Jacques Brel

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Verse 1: Mère des gens sans inquiétude mère de ceux que l’on dit forts mère des saintes habitudes princesse des gens sans remords. Salut à toi Dame Bêtise toi dont le règne est méconnu. Salut à toi Dame Bêtise mais dis-le moi comment fais-tu? Verse 2: Pour avoir tant d’amants et tant de fiancés tant de représentants et tant de prisonniers; pour tisser de tes mains tant de malentendus et faire croire aux crétins que nous sommes vaincus. Verse 3: Pour fleurir notre vie de basses révérences de mesquines envies de noble intolérance de mesquines envies de noble intolérance                                  N.C.              de mesquines envies de noble into - ....... lérance. Verse 4: Mère de nos femmes fatales mère des mariages de raison; mère des filles à succursales princesse pâle du vison. Salut à toi Dame Bêtise toi dont le règne est méconnu; salut à toi Dame Bêtise mais dis moi comment fais-tu? Verse 5: Pour que point l’on ne voie le sourire entendu qui fera de vous et moi de très nobles cocus. Pour nous faire oublier que les putains les vraies sont celles qui font payer pas avant mais après. Verse 6: Pour qu’il puisse m’arriver de croiser certains soirs ton regard familier au fond de mon miroir ton regard familier au fond de mon miroir                               N.C.   ton regard familier au fond de mon    miroir.

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Cette chanson aborde le thème de l'illusion et de l'aveuglement des êtres humains face à la réalité. Elle personnifie la bêtise, la décrivant comme une mère bienveillante, source de fausses certitudes et de comportements hypocrites. L'auteur interroge comment cette bêtise réussit à enchaîner les gens dans leurs propres mensonges, tout en masquant les vérités dérangeantes et en camouflant les désillusions de la vie quotidienne. Dans le contexte des années 1960, cette chanson résonne avec la critique sociale, où les rôles et les attentes traditionnels façonnent les relations humaines, souvent de manière déceptive. Elle met en lumière les masques que nous portons et les compromis que nous acceptons, soulignant une forme de cynisme face à ces mœurs ancrées dans la société.