Chacun son misère

Jacky Lechat

Transposer:

.... Su la terre, camarade, chacun son misère C'est à qui connaît son douleur Et si souvent mi plère le soir C'est par fierté qu'mi fait pas voir A quoi y serve toujours pleurer d'sus son sort Essaye montre à zot l'est plus fort Guette pas toujours ça l'est plis haut qu'nous Mais jette un tit coup d'oeil en dessous Combien d' créoles l'a souffert La faim, la soif et la peur Et qu' la jamais connu quoqu' c'est l' bonheur     Pourtant toujours l'a lutté Pou conserve not liberté Zot noms l'est nombreux, mi peut pas citer Aussi zordi dans mon chant Mi rende honneur à ces gens Que la pas hésite à donner zot sang      Ene deux, mi crois y vive encore Mais la plupart la fine mort Les rescapés y dit à nous encore Et combien encore azordi Zot vie zot y sacrifie Afin qu'sur terre tout l'monde y vive en paix Zot y combatte la misère Afin qu'partout sur la terre Tout'l'monde y gagne qu'en s'rait-il un tit peu Zot sacrifice difficile Mi espère qu'sera pas inutile Car not plus grand défaut c'est d'être envieux Nous n'a vingt francs, ni veut cent A cause untel na deux cents A côté d'nous na l'autre na point di tout

Du même artiste :

empty heart empty heart E, B, C#m, G#m, A, F#, C7, D, G
La chanson évoque la réalité des souffrances que chaque individu vit, mettant en lumière les luttes personnelles tout en soulignant que la douleur est universelle. Elle invite à reconnaître que malgré les difficultés, il est essentiel de garder la tête haute et de ne pas se laisser abattre, même si parfois, on fait semblant d’être fort pour ne pas montrer nos peines aux autres. Elle rappelle aussi que beaucoup, sur cette terre, ont connu des blessures bien plus profondes, et que pour obtenir la liberté et le bonheur, certains ont sacrifié beaucoup, souvent de leur propre vie. Dans un contexte où la lutte pour la justice et la dignité humaine est toujours d'actualité, le message de solidarité et d'empathie envers ceux qui souffrent résonne particulièrement. C’est un appel à l’humanité, à voir au-delà de notre propre misère et à porter attention à ceux qui ont encore moins que nous.