On a brûlé des livres

iZAC

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Comme une Histoire que l'on exhume     Temps de brouillards et de brumes L'obscurantisme nourrissait les flammes Noircissait le macadam Dans cette masse que rien n'excuse      La foule rit, les doigts accusent Dure folie et macabre transe Venez, entrez dans la danse ! Et l'on a brûlé des livres Que nul écrit ne survive Que soient déchus l'Amour et la Vie     Pour que trône la barbarie Comme une Histoire en leitmotiv      De bûchers, de locomotives Les époques ne changent qu'en apparence          Travestissent la démence Que les coupables se lèvent de table   Il faut bien des responsables ! Et pour forger une idéologie Rien de tel qu'un incendie Et l'on brûle encore des livres Que nul écrit ne survive Que soient déchus l'Amour et la Vie      Pour que trône la barbarie Comme une Histoire que rien n'efface        L'infamie laisse des traces Quand les cendres enfin s'éparpilleront      D'autres brasiers surgiront Pour mieux chauffer les consciences On calcinera la science Pour de nouvelles et absurdes raisons      Ce sont les mêmes qui payeront    Et l'on brûlera des livres Que nul écrit ne survive Que soient déchus l'Amour et la Vie      Pour que trône la barbarie C'est une bien étrange Histoire Que je porte en ma mémoire De rafales de pluie, de rafles de vie    De feux, de camps, de survie   Aux sourires crématoires Aux assassins de l'espoir C'est d'un sang d'encre, de ma plus belle plume         Que j'écris : « Je vous enclume ! » Et qu'ils brûlent encore des livres Si ces actes vous enivrent Soulagez-vous en résolutions Ou d'une finale solution Jusqu'au jour où IL viendra Et là, on s'expliquera !    Mais...        Nous ne brûlerons pas vos livres Cette pensée me délivre C'est tous ensemble que nous apprendrons          A écrire le Grand Pardon.

La chanson évoque la tragédie de l’obscurantisme et des atrocités infligées à la culture et à la connaissance à travers l’histoire. Elle parle de la destruction des livres, symboles de savoir et d'amour, qui sont brûlés pour établir une barbarie qui maintient les masses dans l’ignorance. Les paroles nous font réfléchir sur la répétition de ces actes à travers le temps, suggérant que, malgré les apparences, les vérités et les injustices perdurent. L'artiste termine par une note d'espoir, insistant sur la nécessité du pardon et d'unir nos voix pour construire un avenir meilleur, loin des cendres du passé.