Souffle en l'air

Isabelle Mayereau

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Tu as préféré le camping-gaz Aux somnifères Et dans ce parfum dégueulasse Tu as pris la mer Une drôle de mer, une drôle de mer On t'a pas vu l' lundi matin On n'a rien dit Mais le silence parlait au fond, Au fond de nos vies Tu as raté l' train, tu as raté l' train Je m' rappelle, je m' rappelle Je m' rappelle, rappelle On t'a trouvé l' mardi matin Le souffle en l'air Tu avais choisi de te tirer Sans mots amers Sans mots amers, sans mots amers Depuis, tu flottes dans ma mémoire Pas toujours claire As-tu fini ta traversée en solitaire ? En solitaire, drôle de désert ! Je m' rappelle, je m' rappelle Je m' rappelle, rappelle Tu as préféré le camping-gaz Aux somnifères Et dans ce parfum dégueulasse Tu as pris la mer Une drôle de mer, une drôle de mer

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G, Bm7, C, Am7, Am

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Gm, G7, Eb, Cm, Abmaj7, Gm7

Cette chanson évoque la perte d'un être cher qui a choisi de s'évader de la réalité d'une manière tragique. Elle décrit un personnage qui, plutôt que de chercher apaisement dans des médicaments, a opté pour une fuite symbolique vers la mer. Les images de solitude et de silence pèsent sur ceux qui restent, qui ressentent un mélange de souvenirs précieux et de regrets. Chaque mention de "rappelle" souligne la difficulté d'accepter cette absence, tout en se demandant si ce voyage solitaire a réellement permis de trouver la paix. C'est ainsi un reflet mélancolique de la mémoire, de la distance et de l'absence.

Le Chansonnier