L'enfance

Isabelle Mayereau

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Intro : L'enfance elle s'est barrée sur un coup d'téléphone une voix anonyme froide et dure sans carbone l'enfance elle a filé sur des fils télégraphe comme un clown mourant sur sa dernière grimace mais que va-t-on devenir, devenir ? mais que va-t-on devenir, devenir ?    mais que va-t-on devenir, devenir ? mais que va-t-on devenir, devenir ?    l'enfance elle a pris l'cap pour d'autres paysages où les humeurs dérapent sur des mots de passage l'enfance elle s'est tirée dans un drôle de pays où les mots sonnent faux c'était 2 h et demie mais que va-t-on devenir ? l'enfance elle s'est pendue sur un fil bigophone lors le central s'est tu il n'y avait plus personne l'enfance elle s'est flinguée sur un jeton d'téléphone semblable au machine gun d'Al Capone Al Capone mais que va-t-on devenir ? l'enfance elle s'est jetée du haut d'un interphone comme un rideau d'acier sur un chat qui ronronne l'enfance elle s'est brûlée sur un coup d'mégaphone pour enfin terminer mutilée et aphone mais que va-t-on devenir ?

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, C, G, D
empty heart empty heart G, Bm7, C, Am7, Am
empty heart empty heart Em, Am, D7, G, B7, Em7
empty heart empty heart Em, D, C, B, G
empty heart empty heart Ab, Cm7, C#
La chanson évoque la perte de l'enfance, symbolisant une transition douloureuse vers l'âge adulte. À travers des métaphores puissantes, elle décrit comment l'innocence s'efface, emportée par des événements froids et inattendus, tels que des appels téléphoniques anonymes et des endroits aux tonalités désenchantées. On ressent un sentiment d'inquiétude et d'interrogation face à ce qui devient de nous après avoir laissé derrière cette période où tout semblait plus simple. Dans un contexte plus large, cette œuvre peut résonner avec les défis contemporains auxquels de nombreux jeunes sont confrontés, que ce soit à travers des situations familières ou des pressions extérieures. Les références aux technologies de communication, qui devraient rapprocher les gens, traduisent paradoxalement une solitude croissante. La chanson pose alors une question universelle : comment faire face à cette transition et à ce que nous perdons en chemin ?