La vie devant toi

Isabelle Boulay

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T'as beau avoir vingt ans Et la vie devant toi Mais justement la vie Elle est toujours devant Mais ici y'a personne Pour stopper les aiguilles Pour calmer ton réveil Qui sonne, qui sonne, qui sonne Surtout pas te tromper D'avenir ou de métro Suroît pas t'endormir Et manquer le bateau Qui part avec ou sans toi Pour nulle part Et que le vent ramène A ton point de départ T'es tout seul dans la foule Qui tangue sur la terre Qui marche sur la houle Qui se noie dans le désert Qui suit tous les mirages Et prend tous les visages Qui se cherche des rivages Au milieu de la mer Si tu crois que c'est l'ivresse Tu peux toujours mentir T'as beau avoir vingt ans Le monde à découvrir Quand t'es en peine d'amour Ça te bouche un avenir Surtout quand tu croyais Aller au cinéma Tu te retrouves à serrer Le vide entre tes bras Et puis y'a tous ceux-là Qui éteigne la lumière Qui meurent quand il faut pas À tord et à travers Qui s'en vont voir ailleurs Si y'a pas un monde meilleur Et qui vous laisse le coeur Comme des cimetières Et puis y'a tous les autres Qui voudraient que l'on vive Sans jamais se salir Sans risquer de mourir Et qui se font des lois Pour jamais avoir mal Pour casser ma folie Pour la rendre illégale Si tu veux ma jeunesse Tu peux toujours courir Instrumental : T'as beau avoir vingt ans Et le temps devant toi Y'a des soirs t'en a mille Au fond de ta mémoire On fait semblant d'y croire Que c'est la première fois Alors que ç'a fait des vies Qu'on fait tous les trottoirs Pour l'argent pour l'amour Pour l'alcool et la gloire Parce qu'on a toujours soif Parce qu'on ne sais pas boire Tu t'accroches à un fil Tu as peur de tomber T'es tout seul dans la nuit Que tu pleurs ou tu pries Et tout ce qui te reste Dans ce monde sans peine De colère et d'usure De guerre et de censure Tout c'qu'on ne peut pas tuer Tout c'qu on peut pas te prendre C'est tout ce qu'on peut pas voir Tout ce qui est pas à vendre Si tu pars, moi je reste Tu peux toujours t'enfuir Si tu crois que c'est l'ivresse Tu peux toujours mentir Si tu crois que c'est l'ivresse Tu peux toujours mentir Si tu veux ma jeunesse Tu peux toujours courir

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La chanson évoque la quête d'identité et les désillusions que l'on rencontre tout au long de la vie. Même avec toute la jeunesse et les promesses d'un avenir radieux devant soi, la solitude et les doutes prédominent souvent. On se sent perdu parmi les autres, cherchant des repères dans un monde qui semble parfois hostile, où les rêves côtoient la réalité cruelle de la vie quotidienne. Dans un décor où l'amour, les ambitions et les regrets se mélangent, le texte interroge aussi la notion de bonheur et de réussite. Il soulève des questions existentielles sur le sens de tout cela, sur le fait de se sentir en sécurité et d'éviter la souffrance. Derrière les illusions de la jeunesse, il y a des luttes intérieures et une nécessité d'accepter les histoires que l'on vit, même celles marquées par la tristesse et l'incertitude.