Celle que tu crois
I Muvrini
Au soleil d'un mystère je déroule mes voiles et je brave les temps Et je suis ce décor et je suis ce repère que caressent les vents Et J'écoute les dires et j'adresse un sourire à ces mots que j'entends À celui qui m'achète à celui qui me vend Pour le chant de ma langue et le nom de mes arbres et l'amour de mes gens Ceux qui m'ont tant semée ceux gravés dans le marbre qui ont donné leur sang Tous ceux qui m'ont offert de l'amour et ces frères qui m'étaient étrangers Ceux que j'ai reconnus dès qu'ils sont arrivés Pour dissiper les doutes s'il y avait un ciel s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits dans les rues sur les routes Le visage du bonheur que j'écris aux printemps Pour dissiper les doutes s'il y avait un frère s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits combien je ne suis pas Celle qui te convient et celle que tu crois J'ai changé de couronne j'ai changé de drapeau dans ma vie tant de fois En ont-ils une terre des amours des enfants ceux qui parlent de moi Savent-ils d'où je viens savent-ils où je vais et qu'auraient-ils donc fait Qui je fus qui je suis mon ami le sais-tu Mais ce qui ne tue pas rend plus fort et hardi la douleur m'a appris C'est à dos que je porte une étoile une peine un silence un défi Mais au seuil de ma porte moi j'en fais une aubaine moi j'en fais un cadeau Que l'amour nous emporte toujours plus haut Pour dissiper les doutes s'il y avait un ciel s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits dans les rues sur les routes Le visage du bonheur que j'écris aux printemps Pour dissiper les doutes s'il y avait un frère s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits combien je ne suis pas Celle qui te convient et celle que tu crois Si tu veux mon portrait c'est souvent vu du ciel que tu vas me croiser En format d'aquarelle au parfum d'immortelle et sur papier glacé Si tu veux me trouver c'est sur les faits divers que mon nom est cité C'est ainsi qu'à la une dignement je me tais Pour dissiper les doutes s'il y avait un ciel s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits dans les rues sur les routes Le visage du bonheur que j'écris aux printemps Pour dissiper les doutes s'il y avait un frère s'il y avait un chant Une oreille qui écoute le secret d'une voix les mots d'un enfant Qui dirait sur les toits combien je ne suis pas Celle qui te convient et celle que tu crois Si tu cherches mon âme c'est d'Afrique et d'orient qu'est tissé mon pays Si je porte la flamme nos racines en marchant tout ce qui nous relie A ceux qui sont partis que je n'ai convaincu que je veux retrouver Que je n'ai convaincu que je veux retrouver Ceux qui m'ont traversé en cherchant un soleil et qui m'ont tant donné Tous ceux qui m'ont offert de l'amour et ces frères qui m'étaient étrangers Ceux qui m'ont traversé en cherchant un soleil et qui m'ont tant donné Ceux que j'ai reconnu et que j'ai adoptés