San Miguel

Hugues Aufray

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Partout autour de San Miguel, c'est à elle, Ces fermes... si belles, À la Doña Maria Helena Cantrell. Je travaille au ranch Et quand elle sort, je selle mes chevaux, Je prends mon fusil, galope près d'elle Et que sais-je encore ? Elle dit : « Merci Manuel ! » ou « Manuel por favor ! » ou « Bonsoir Manuel ! » La Doña Maria Helena Cantrell. L'église de San Miguel et ses cloches me disent, Elles me disent : « Cette dame, Manuel, C'est la femme du señor Don Carlos Cantrell. » Tu travailles au ranch, Et quand elle sort, tu selles les chevaux, Tu prends ses valises, ses lettres, ses livres Et que sais-je encore ? Mais je lis dans son coeur, Quand avec son regard elle dit : « Merci Manuel » ou « Manuel por favor ! »ou « Bonsoir Manuel ! » Ou « Manuel... à plus tard ! »

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La chanson évoque l'histoire d'un homme nommé Manuel qui travaille dans un ranch à San Miguel, en servant la belle Doña Maria Helena Cantrell. Chaque fois qu'elle sort, il se prépare avec soin, prenant ses chevaux et ses affaires, et ressent une connexion spéciale avec elle à travers de simples échanges de politesse. Cependant, il sait qu'elle est la femme d'un autre homme, le señor Don Carlos Cantrell, ce qui ajoute une nuance de tristesse à son admiration. Le son des cloches de l'église rappelle à Manuel la réalité de leur situation, accentuant son dévouement malgré les limites de leur relation.