Lisandre (Ça fait peur aux oiseaux)

Hugues Aufray

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Ne parlez pas tant Lisandre Quand nous tendons nos filets Les oiseaux vont vous entendre Et s'enfuiront des bosquets Aimez-moi sans me le dire Aimez-moi sans me le dire À quoi bon tous ces grands mots Calmez ce bruyant délire Car ça fait peur aux oiseaux Calmez ce bruyant délire Car ça fait peur aux oiseaux Quoi vous me dites cruel Comment vous perdez l'esprit Vous me croyez infidèle Ne faites pas tant de bruit Quoi vous parlez de vous pendre Quoi vous parlez de vous pendre Aux branches de ces ormeaux Mais vous savez bien Lisandre Que ça ferait peur aux oiseaux Mais vous savez bien Lisandre Que ça ferait peur aux oiseaux Vous tenez ma main Lisandre Comment puis-je vous aider Il faudrait à vous entendre Vous accordez un baiser Ah ! Prenez-en deux bien vite Ah ! Prenez-en deux bien vite Et retournez au pipeau Mieux vaut en finir tout de suite Car ça fait peur aux oiseaux Mieux vaut en finir tout de suite Car ça fait peur aux oiseaux

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La chanson évoque une conversation entre deux personnes, où l'une demande à l'autre de ne pas s'exprimer trop bruyamment, car cela ferait fuir les oiseaux. L'idée centrale repose sur l'amour, suggérant qu'il n'est pas nécessaire de faire des grandes déclarations ou de se laisser emporter par des idées sombres. L'interlocuteur semble inquiet de la façon dont ses sentiments sont perçus et propose plutôt de profiter du moment présent, en se concentrant sur des gestes simples d'affection. Le contexte pourrait être celui d'une relation amoureuse où les tensions et les malentendus peuvent engendrer des inquiétudes. Cela reflète une manière de privilégier la douceur et l'authenticité face aux tumultes des émotions.