Les crayons de couleurs

Hugues Aufray

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Un petit garçon est venu me voir tout a l'heure Avec des crayons et du papier Il m'a dit je veux dessiner un homme en couleur Dis-moi comment le colorier Je voudrais qu'il soit pareil que moi quand je s'rais grand Libre très fort et heureux Faut-il le peindre en bleu, en noir ou en blanc Pour qu'il soit comme je le veux Si tu le peins en bleu, fils Il ne te ressemblera guère      Si tu le peins en rouge, fils On viendra lui voler sa terre Si tu le peins en jaune mon fils Il aura faim de toute  sa pauvre vie Si tu le peints en noir, fils Plus de liberté pour lui Alors le petit garçon est rentré chez lui Avec son beau cahier sous le bras Il a essayé de dessiner toute la nuit Mais il n'y arriva pas Si tu le peins en bleu, fils Il ne te ressemblera guère Si tu le peins en rouge, fils On viendra lui voler sa terre Si tu le peins en jaune mon fils Il aura faim toute sa pauvre vie Si tu le peins en noir, fils Plus de liberté pour lui Si l'on veut trouver une morale a ma chanson C'est assez facile en somme Il suffit de dire a tous les petits garçons Que la couleur ne fait pas l'homme (x3)

Du même artiste :

empty heart empty heart D, A, D4, F#m, G, Bm
empty heart empty heart E7, Am, Dm, C, F, G7
empty heart empty heart D, G, A
empty heart empty heart Dm, A7, C, F
empty heart empty heart Dm, C, Bb, Am, Gm, F
empty heart empty heart E, B7, A
empty heart empty heart G, C, C4, F, G7, C/B, Am, F/E, Dm7, G4
Cette chanson raconte l'histoire d'un petit garçon qui souhaite dessiner un homme à son image, en couleur. Il demande des conseils pour le colorier, espérant que le personnage représentera la liberté et le bonheur qu'il aspire à avoir en grandissant. Cependant, il découvre que chaque couleur symbolise des réalités difficiles : le bleu rend l'homme différent, le rouge évoque la perte de terres, le jaune évoque la pauvreté, et le noir entraîne un manque de liberté. À travers cette réflexion, l'auteur met en avant que la couleur de la peau ne définit pas la valeur d'une personne. La morale de l'histoire se veut claire : c'est l'être humain qui compte, peu importe son apparence.