Le bon Dieu s'énervait

Hugues Aufray

Transposer:

Le Bon Dieu s’énervait dans son atelier Ça fait trois ans que j’ai planté cet arbre Et j’ai beau l’arroser à longueur de journée  Il pousse encore moins vite que ma barbe       Pour faire un arbre mon Dieu que c’est long  Pour faire un arbre mon Dieu que c’est long  Pour faire un arbre mon Dieu que c’est long  Pour faire un arbre mon Dieu que c’est long      Le Bon Dieu s’énervait dans son atelier Sur ce maudit baudet dix ans j’ai travaillé Et je n’arrive pas à le faire avancer  Et encore moins à le faire reculer             Refrain  Le Bon Dieu s’énervait dans son atelier  En regardant Adam marcher à quatre pattes  Et pourtant nom d’une pipe j’avais tout calculé  Pour qu’il marche sur ses deux pieds               Refrain Le Bon Dieu s’énervait dans son atelier En regardant le monde qu’il avait fabriqué Ces gens se battent comme des chiffonniers  Et je ne peux plus dormir en paix              Refrain

Du même artiste :

empty heart empty heart F, Am7, Bb, Gm7, C, Cm7, D7, Bbm, C7, G
empty heart empty heart Bb, F, Gm, Dm, A7, Gm6, E7, A, Dm7, Dm6, Em9, Gm7, Bb7/Ab, Dm4, Bb7
empty heart empty heart Bb, F, C7, A7, Dm, Dm7, Am, Gm9, C
empty heart empty heart C, Dm7, G7, G
empty heart empty heart Bm, D, Em, F#, A
empty heart empty heart Em, G, Bm, A, C, D, B7
empty heart empty heart Am, E, G, C, F, E7
empty heart empty heart B, E, F#7, F#, C, F, G7
empty heart empty heart C, G, G7, C7, F
La chanson dépeint un Dieu qui s'impatiente face aux lenteurs et aux imperfections de sa création. Dans son atelier, il se retrouve frustré par la lenteur de la croissance d'un arbre qu'il a planté, ainsi que par les difficultés rencontrées avec une ânesse qu'il peine à faire avancer. Il observe également Adam, censé marcher sur deux pieds, mais qui se traîne à quatre pattes. Plus tard, il regarde le monde qu'il a fabriqué, où les gens s'affrontent et se disputent, ce qui accentue encore son désarroi. Ce morceau évoque une vision humoristique et satirique de Dieu, soulignant à la fois l’absurdité et la complexité de la vie humaine. La frustration divine face à ses créations nous rappelle que même lui peut éprouver des difficultés face à nos comportements.