Retour à Célingrad

Hubert-Felix Thiéfaine

Transposer:

Débris d'hélices carbonisées Bruits des mots brûlés au phosphore Guignols et féeries vitrifiés Sur la Butte à l'heure où ça mord  Oberflicführer dans la danse Bignolles en transe...  valsez, gamètes ! Rastaquouères de la survivance Qui frappent le bulleux dans sa tête ! Pristis ! grabataires et fienteux ! Navadavouilles et ragoteux ! Gadouilleux caves ! morues en rade ! Nous vlà d'retour      à Célingrad !          Gibbons motorisés tout naves Dans les rues de Sigmaringen D'un château l'autre un port d'épaves Bien germaneux Hohenzollern            On rote son âme...  de profondis ! Dans les vapes des gaz hilarants La mort à crédit d'un clown triste Ça fait bander Sartre et Vaillant Pristis ! grabataires et fienteux ! Navadavouilles et ragoteux ! Gadouilleux caves ! morues en rade ! Nous vlà d'retour      à Célingrad !          ...          Seigneur Bébert du rigodon C'est le temps de mettre à la vague... Le temps de voguer sur Meudon Loin des cachots de Copenhague On entend les sirènes au port Et les hiboux du cimetière Crève raisonneux ! j'veux pas qu'ma mort Me vienne des hommes et de leurs manières Pristis ! grabataires et fienteux ! Navadavouilles et ragoteux ! Gadouilleux caves ! morues en rade ! Nous vlà d'retour à Célingrad ! Pristis ! grabataires et fienteux ! Navadavouilles et ragoteux ! Gadouilleux caves ! morues en rade ! Nous vlà d'retour      à Célingrad !              À Célingrad !             

Du même artiste :

empty heart empty heart Bm, E7/B, Em/G, F#m7, A6, Em, A7, F#m, Gmaj7, Em9/B, Em/B, Em6/B
empty heart empty heart G#, Eb, F#, Fm, Bbm
empty heart empty heart Ab, Db, F#, Fm, Bbm
empty heart empty heart A, D, Em, G, Bm
empty heart empty heart Em, D, C, B7, Am, G, F, Dm, Bm
empty heart empty heart C, F/A, Em, Gm, Am, F, G, Cmaj7, E, G#, Bm, F#m, A, C6, F#m13, A7
empty heart empty heart E, G#m, C#m, F#, A, D, F#m, B, B4
empty heart empty heart C#m, A, D#m, F#m, E, G#m, Ab, D
empty heart empty heart Em, D, C, G, A11, Bm, Am
La chanson évoque un retour mystérieux et chaotique vers un lieu imaginaire, où se mêlent des images de désolation, de souvenirs brûlés et de personnages fantastiques. L'ambiance est à la fois festive et sombre, avec des références à des figures historiques et des allusions à la déchéance. On ressent une ironie mordante dans la description d’une société en désordre, où la mort et le rire cohabitent, comme si les êtres humains naviguaient à travers la misère avec une forme de légèreté cynique. Le contexte renvoie à une réflexion sur le passé, l'absurdité de l'existence et les luttes de l'âme humaine dans un monde qui semble à la dérive. Des paysages et des lieux chargés d'histoire traversent les images, tels des châteaux et des ports, évoquant un voyage à travers le temps et l’espace, teinté de nostalgie et d'un certain désespoir. C'est un tableau d'une époque troublée qui se drape sous le signe de la résistance et de l'irrévérence.