Les jardins sauvages

Hubert-Felix Thiéfaine

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  J'aime rôder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Aux parfums d'ardoises et de rues Des villes avant l'orage La rosée de leurs yeux trop mauves Reflète une lumière Qui conduit parfois les vieux fauves Et les anges en enfer J'aime rôder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Et m'égarer dans les ciguës Et dans les saxifrages Sentir la chair d'une figue verte Qui s'offre lentement Sur le rose d'une corolle ouverte À mon souffle tremblan-an-an-an-ant J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime Ohe-e-e-en en-en-en-en J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime   J'aime rôder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Aux nuances des gris bleus des grues Des banlieues de passage Le velours de leurs lèvres humides À l'ombre de leurs voiles M'entraîne et m'attire vers le vide Où murmurent les étoiles J'aime rôder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Aux parfums d'ardoises et de rues Des villes avant l'orage Suivre le jeu d'une étamine Sur un œillet violet Qui s'entrouvre et qui s'illumine D'une larme de lai-ai-ait  ai-ai-ai-ait J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime Oho-o-o-o  en-en-en-en J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime                                J'aime rôder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Aux parfums d'ardoises et de rues Des villes avant l'orage Suivre le jeu d'une étamine Sur un œillet violet Qui s'entrouvre et qui s'illumine D'une larme de lai-ai-ai-ai-ait ai-ai-ait J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime Oho-o-o-o  en-en-en-en J'ai-ai-aime,  J'ai-ai-ai-aime Oho-o-o-o  en-en-en-en                              

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La chanson évoque une errance poétique à travers des espaces naturels, où l'auteur se laisse enivrer par des fleurs oubliées et des paysages sauvages. Il navigue entre le doux parfum des jardins et les nuances des villes, tout en ressentant une connection profonde avec la nature qui l'entoure. À travers ses mots, il décrit un mélange de beauté fragile et d'émerveillement face à la vie qui se dévoile dans chaque détail. Le contexte de cette œuvre se situe entre la contemplation de la nature et une sorte de recherche de sens dans un monde parfois chaotique. Le tout porte une dimension à la fois nostalgique et spirituelle, comme une quête de lumière et de vérité dans une réalité troublante. Les images de fleurs, de lumière et de larmes évoquent une sensibilité touchante, ancrée dans l’expérience humaine et le mystère de l'existence.