Gynécées

Hubert-Felix Thiéfaine

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  Nous sommes tous un peu trop fragiles A regarder tomber la nuit Sur le vert-de-gris de nos villes Avec nos amours sous la pluie Dans cette grisaille silencieuse Où les regards de nos déesses Deviennent des ombres orageuses Et chargées d'étrange tristesse Elles        Magnifiquement belles Elles        Magnifiquement Elles ont cette folie si tranquille Ce calme étrange au bord du stress Quand nous traînons sur nos béquilles A leur mendier de la tendresse Elles sont si brillantes et si vraies Dans le chaud velours de leurs nids Pour nous piètres morveux distraits Qui nous prenons pour des génies Elles        Magnifiquement belles Elles        Magnifiquement belles Elles        Magnifiquement |  |  |  |  | |  |  |  | Elles portent en nous des cris d'enfants Comme au temps des cours de récré Quand on attend l'heure des mamans Au bout de nos coeurs estropiés Elles ont le monde entre leurs seins Et nous sommes des oiseaux perdus Des ptérodactyles en déclin Avec des sentiments tordus Elles        Magnifiquement belles Elles        Magnifiquement belles Elles        Magnifiquement Belles, elles |   |  |  |  | |  |  |   |  | |   |  |  |  | |  |  | Nous sommes tous un peu trop fragiles A regarder tomber la nuit Sur le vert-de-gris de nos villes Avec nos amours sous la pluie

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empty heart empty heart A, C, D, Bm, G, E, B, C#m
empty heart empty heart Em, Em11, C, C6, A7/Bb, E4
empty heart empty heart E, C#m, A, F#m, B, D, G#m
empty heart empty heart Cm, Fm, Bb, Eb, G7, Ab, Gm, G
empty heart empty heart Dm, F, C, A, Gm
empty heart empty heart Ab, Gm, Fm, Eb, Bb, Cm
empty heart empty heart Em, D, C, G, A11, Bm, Am
empty heart empty heart D, Am, Em, Bm, A, G, A#
Cette chanson évoque la beauté mystérieuse et la fragilité des femmes qui nous entourent, ainsi que notre propre vulnérabilité face à la vie. L'artiste décrit un univers urbain teinté de mélancolie, où les amours se cachent sous la pluie et où les femmes, bien que brillantes et fascinantes, semblent porter le poids de nos émotions et de nos rêves inaboutis. Le texte souligne l'idée que, malgré notre tendance à nous croire supérieurs ou exceptionnellement intelligents, nous restons en réalité perdus et dépendants de ces figures féminines qui, avec une tranquillité presque désarmante, continuent de nous inspirer et de nous apaiser dans notre quête de tendresse.