Fièvre Résurrectionnelle

Hubert-Felix Thiéfaine

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Sous un brouillard d'acier Dans les banlieues d'Izmir!, de Suse ou Santa-Fé Six milliards de pantins au bout de la lumière Qui se mettent à rêver d'un nouvel univers Mais toi tu restes ailleurs dans un buzz immortel A fabriquer des leurres en fleurs artificielles Pour les mendiants qui prient les dieux et les chimères Les trafiquants d'espoir aux sorties des vestiaires Je t'aime et je t'attends à l'ombre de mes rêves Je t'aime et je t'attends et le soleil se lève Et le soleil Dans un rideau de feu Dans les banlieues d'Auckland!, de Cuzco ou Montreux Six milliards de fantômes qui cherchent la sortie Avec des sonotones et des cannes assorties Mais toi tu viens d'ailleurs, d'une étrange spirale D'un maelström unique dans la brèche spatiale Avec autour du cou des cordes de piano et au poignet des clous pour taper le mambo Je t'aime et je t'attends à l'ombre de mes rêves Je t'aime et je t'attends et le soleil se lève! Et le soleil .../... Dans son plasma féérique Dans les banlieues d'Hanoï, !de Sfax ou de Munich Six milliards de lépreux qui cherchent leur pitance Dans les rues de l'amour en suivant la cadence Mais toi tu cherches ailleurs les spasmes élémentaires Qui traduisent nos pensées comme on traduit Homère et tu m'apprends les vers d'Anna Akhmatova Pendant que je te joue Cage à l'harmonica Je t'aime et je t'attends à l'ombre de mes rêves Je t'aime et je t'attends et le soleil se lève Et le soleil Ivres de ces vieux ors Dans les banlieues d'Angkor!, d'Oz ou d'Oulan-Bator Six milliards de paumés levant la tête au ciel Pour y chercher l'erreur dans un vol d'hirondelles Mais toi tu planes ailleurs sur des nuages flous Dans de faux arcs-en-ciel vibrant de sables mous Tu chantes des arias d'espoir universel Pour faire que le soleil se lève sur nos e-mails Je t'aime et je t'attends à l'ombre de mes rêves Je t'aime et je t'attends et le soleil se lève Et le soleil Là-bas sur l'horizon Venant d'Héliopolis en jouant Hypérion Six milliards de groupies qui l'attendent hystériques Dans le stade au jour J en brouillant la musique Mais toi tu squattes ailleurs dans un désert de pluie En attendant les heures plus fraiches de la nuit! et tu me fais danser là-haut sur ta colline Dans ton souffle éthéré de douceurs féminines Je t'aime et je te veux à l'ombre de mes rêves

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La chanson évoque une quête d'amour et d'espoir dans un monde où des milliards de personnes errent, cherchant un sens à leur existence. À travers des paysages variés, des banlieues lointaines jusqu'à des villes emblématiques, l'artiste met en lumière la solitude et la souffrance de ces âmes perdues, tandis qu'il exprime un désir ardent de retrouver celle qu'il aime, comme un phare qui illumine ses rêves. Au milieu d'un tumulte de vie et de désespoir, il la voit comme une source de beauté unique, pleine de promesses et de rêves, qui illumine même les jours les plus sombres. Le contexte de la chanson semble se situer dans un monde moderne où les rapports humains sont souvent superficiels et où chacun lutte face à ses propres démons. Entre les illusions et la quête d'authenticité, elle nous rappelle l'importance de ce lien précieux et la nécessité de rechercher une lumière dans les ombres de notre réalité.