Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs)

Hubert-Felix Thiéfaine

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(Bruits de mitraillette, cri, chasse d'eau...) (3è) (3è) (x4) y'a ta mère qui m'attends avec une mitrailleuse   je ne peux plus m'enfuir, les W.C sont bouchés j'aurais encore aimé franchir ta nébuleuse    mais ton corps est cousu de fils blancs barbelés   [Refrain :] oh, bébé !_ dépêche-toi de te rhabiller bébé ! _toute ta famille est speedée bébé ! _ fais gaffe aux retombées        Ça va cartonner !_  _  _  _  _  Ça va cartonner ! (3è) (3è) (x2) y'a ton beauf'qu'est revenu dans sa tenue léopard avec tous ses copains armés jusqu'au nombril on voit qu'ils sont heureux de ressortir leurs pétards ça doit leur rappeler le bon temps de l'Algérie [Refrain] (3è) (3è) (x2) maintenant voila ton père déguisé en indien avec une plume dans le fion et ses cartes d'Indochine s'il veut refaire sur moi ce qu'il a fait au Tonkin bientôt je n'serai plus qu'une vieille tache d'hémoglobine [Refrain] (3è) (3è) (x2) déjà tous tes voisins entonnent le Te Deum ne tire pas la chasse d'eau on va se faire repérer passe-moi plutôt le bickford qu'est planqué dans ton chewing-gum et maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter [Refrain] bébé, Oh ! ça va carto carto cartonner  _          ( ad lib )

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La chanson évoque une situation chaotique et surréaliste où le narrateur se retrouve piégé dans des toilettes, subissant les assauts d'une famille armée et délirante. Entre la menace d'une mère vigilante, un père déguisé en indien et des voisins célébrant avec des chants religieux, l'atmosphère est lourde d'angoisse et d'absurde. Le tout est agrémenté de références à des conflits passés, comme la guerre d'Algérie, apportant une dimension critique au récit. Le contexte semble dépeindre une réalité déformée, révélant les tensions familiales et les conséquences de violence. Dans cet univers troublé, les métaphores militaires mettent en lumière un sentiment de prison et d'impuissance face à des conflits générationnels et sociétaux.