542 lunes et 7 jours environ

Hubert-Felix Thiéfaine

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N.C. One, two N.C. One, two, three |    |    |    |    | |    |    |    |  La terre est un MacDo recouvert de ketchup Où l'homo cannibale fait des gloops et des burps Où les clowns en treillis font gémir la musique Entre les staccatos des armes automatiques J'y suis né d'une vidange de carter séminal Dans le garage intime d'une fleur sentimentale Quand j'ai ouvert les yeux, la lumière vagabonde Filait à 300 000 kilomètres à la s'conde J'ai failli me tirer, mais j'ai fait "bof, areuh" J'suis qu'un intérimaire dans la continuité d'l'espèce et "coucou, beuh !" "Coucou, beuh !" 5_42 lunes et 7 jours environ Que je traîne ma carlingue dans ce siècle marron 5_42 lunes et 7 jours environ Et tu vois, mon amour, j'suis toujours aussi con Une fille dans chaque port et un porc qui sommeille Dans chaque salaud qui rêve d'une crampette au soleil Et les meufs, ça couinait, juteuses et parfumées Dans le bleu carnaval des printemps cutanés J'en ai connu des chaudes à la bouche animal À g'noux dans les toilettes ou dans la sciure des stalles Hélas pour mon malheur j'en ai connu des pires Qui voulaient que j'leur cause en mourant d'un soupir Et puis, je t'ai connue, mais j'vais pas trop charrier Attendu que j'suis lâche et qu'ton flingue est chargé Ô ma Sweet yeah yeah yeah Sweet lady   5_42 lunes et 7 jours environ Que je traîne ma carlingue dans ce siècle marron 5_42 lunes et 7 jours environ Et tu vois, mon amour, j'suis toujours aussi con |   |   |   |   | |    |   |    |    | |    | La geisha funéraire s'tape des rassis crèmeux Chaque fois que j'raye un jour d'une croix sur mon pieu Pourtant j'contrôle mes viandes, je surveille mes systoles Et me tiens à l'écart des odeurs de formol Mais un jour faut partir et finir aux enchères Entre les gants stériles d'une soeur hospitalière Et je me vois déjà guignol au p'tit matin Traînant mon vieux flight-case dans le cimetière des chiens Oh, meine kleine Mutter Mehr licht! 5_42 lunes et 7 jours environ Que je traîne ma carlingue dans ce siècle marron 5_42 lunes et 7 jours environ Et tu vois, mon amour, j'suis toujours aussi con 5_42 lunes et 7 jours environ Que je traîne ma carlingue dans ce siècle marron 5_42 lunes et 7 jours environ Et tu vois, mon amour, j'suis toujours aussi con | | | | | (x4) |   |   |   |   | |   |   |

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La chanson aborde la complexité de la vie moderne à travers des images piquantes et décalées. Elle évoque un monde où l'absurde côtoie le quotidien, où la superficialité des plaisirs et des rencontres se mêle à une certaine nostalgie. L'artiste se positionne comme un observateur, naviguant entre les relations éphémères et les réflexions sur son existence, tout en gardant un ton ironique et désabusé. Le contexte de cette œuvre semble refléter une époque où les valeurs sont souvent mises à mal, où la recherche du bonheur est teintée d'un vertige existentiel. Ce mélange de légèreté et de gravité interpelle sur les choix de vie, la quête de sens, et la solitude qui accompagne parfois la modernité.