Saltimbanques de fortune

Hk et les Saltimbanks

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Mes amis réveillons-nous !  Assez d’indifférence  C’est la guerre ! La guerre de défense contre la misère Qui attaque l’univers total des hommes Passera le temps  Passeront les hivers rudes et pourtant  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Ils s’ront toujours là  Nous on f’ra comme s’ils n’existaient pas  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Enfermé dans mon quotidien je n’vois pas Ces gens qui vivent là-bas en bas d’chez moi  Ces gens qui veillent dehors quand tout l’monde dort  Et qui se demandent encore pourquoi le silence est d’or  D’ordinaire les gens ordinaires ne leur parlent pas  D’ordinaire les gens comme moi ne les voient même pas  Et quand les degrés descendent dans mon nid douillet là-haut J’ferme les yeux sur tout ça j’m’endors au chaud Passera le temps  Passeront les hivers rudes et pourtant  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Ils s’ront toujours là  Nous on f’ra comme s’ils n’existaient pas  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Encore dans nos mémoires ce comique au grand coeur Lui qui donnait rencard à ceux qui n’avaient plus rien  Elle est à toi cette chanson et à tous ceux  Qui ont su donner de leur temps pour que le monde se porte mieux  Toutes ces années ces anonymes se battant pour leurs paires  Toutes ces années où nos dirigeants n’ont rien su faire  Toutes ces années où moi-même j’ai fermé les yeux  Pendant qu’en bas d’chez moi certains dormaient dans des journaux Passera le temps  Passeront les hivers rudes et pourtant  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Ils s’ront toujours là  Nous on f’ra comme s’ils n’existaient pas  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo             |          |           |           | Qui a pu oublier l’histoire de cet abbé Lui qu’y a plus d’cinquante ans s’était indigné  Cette pauvre femme de chez elle expulsée Morte le soir même dans ces mains un triste papier  Et depuis combien d’histoires similaires ?  Et depuis combien de pauvres n’ont pas passé l’hiver ?  Paix et salut sur vous Monsieur l’abbé  Mais en 57 ans tellement peu de choses ont changé Passera le temps  Passeront les hivers rudes et pourtant  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Ils s’ront toujours là  Nous on f’ra comme s’ils n’existaient pas  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune Wo-yo-yo-yo Passera le temps  Passeront les hivers rudes et pourtant  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune d’infortune Wo-yo-yo-yo Ils s’ront toujours là  Nous on f’ra comme s’ils n’existaient pas  Saltimbanques de fortune Compagnons d’infortune

Du même artiste :

La chanson évoque l'importance de la solidarité et de l'empathie envers ceux qui vivent dans la misère. Elle appelle à la prise de conscience face à l'indifférence ambiante, en soulignant la présence quasi silencieuse de ceux que la société ignore. Les paroles mettent en lumière les luttes des sans-abri, évoquant des histoires poignantes et tristes, tout en incitant chacun à ouvrir les yeux sur la réalité des autres. Ce morceau résonne particulièrement dans un contexte où de nombreuses personnes souffrent de précarité et où l'indifférence semble parfois s'installer dans nos vies confortables. Il rappelle qu'au-delà de la routine quotidienne, il y a une humanité qui souffre, et qu’il est essentiel de tendre la main vers ceux qui en ont besoin.