Niquons la planète

Hk et les Saltimbanks

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Devant mon poste de télé J'les vois m' raconter des salades Ils disent que la Terre est en danger Ils disent qu'notre planète est malade Ils font flipper ces écolos À nous dire qu'on va tous crever Faudrait qu'on roule tous à vélo Et pourquoi pas voter Bové ? Moi j'préfère rouler en Hummer Manger des sandwichs OGM Clim à fond, trois cent à l'heure Total, GPS, GSM Vu qu'on doit tous y passer Alors allons-y tous en même temps Faisons pas les choses à moitié Profitons-en Niquons la planète      Niquons la planète       Niquons la planète       Niquons la planète     I have a dream, j'ai fait un rêve D'une guerre mondiale nucléaire Où les enfants d'Adam et Ève S'entretueraient comme des frères I have a dream, oui j'ai rêvé D'un tsunami, tremblement de terre Qui détruirait l'humanité Nous enverrait tous en enfer Faisons péter la couche d'ozone Rasons tout, faisons place nette Ne laissons surtout pas à nos mômes Le plaisir de payer nos dettes I have a dream, je vous le dis I have a dream, alléluia Et quand viendra ce jour béni Prions pour voir ça Et tant qu'à faire, faisons le bien      Faisons pas les choses à moitié         Vu qu'toute façon, on va tous crever        Un seul objectif en tête : niquons la planète Faisons l'amour à la terre Des tonnes de pétrole dans la mer  Du CO 2 dans l'atmosphère Et du phosphore dans nos rivières De la dioxine dans nos desserts Des piscines en plein désert Cinquante degrés en plein hiver    Et tant pis pour l'ours polaire : un ours ? À quoi ça sert ?

Du même artiste :

Cette chanson aborde un message provocateur sur la destruction de notre planète. L'artiste critique le discours alarmiste des écologistes en montrant une forme de désespoir face à l'état de la Terre. Il évoque une attitude insouciante, presque cynique, en mettant en avant un mode de vie néfaste pour l'environnement, comme la surconsommation et le rejet de toute responsabilité. Le contexte est celui d’une prise de conscience face aux enjeux environnementaux croissants, mais aussi d’un décalage entre les discours et les actions, où certains choisissent de demeurer dans la négation plutôt que d’agir pour protéger notre monde. Cela pose la question des valeurs que nous transmettons aux générations futures et de notre rapport avec la nature.