Si elle me revient pas

Hervé

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Le jour se lève, azur J'ai le regard au sol, il suffit d'un mur J'y casserai mes dix doigts Si elle me revient pas Je compte juste les heures Je compte juste lui dire qu'j'aurai plus d'allure Sans elle au bout du bras Si elle me revient pas J'ai le sourire armure Et y a pas d'hasard quand j'me traîne à l'usure En marchant sur ses pas Si elle me revient pas Désintoxiquer la cure Avec son odeur au col, seul dans un Mercure À la chambre cinquante-trois Quand elle me revient pas Mais ne jamais dire jamais Quand j't'aimais j'avais peur du noir Ne jamais dire jamais Cent fois, trop tard   Non, ne jamais dire jamais Quand j't'aimais j'avais peur du noir Ne jamais dire jamais Cent fois La nuit se lève sous la lune J'attend qu'ça passe en tailleur J'attends qu'on m'dise qu'on ait plus besoin d'moi Si elle me revient pas Les larmes passent à toute allure Entre ses tâches de rousseurs C'est tout c'qui m'a plu qui glisse entre mes bras Si elle me revient pas J'ai beau camisolé J'ai toujours son portrait, un peu partout Craché dans ma mémoire Quand elle me revient tard Ces nuits de mauvais augures Quand c'est l'ego qui m'égare Qui m'traîne jusqu'au bus, qui m'emmèn'ra nulle part Mais ne jamais dire jamais Quand j't'aimais j'avais peur du noir Ne jamais dire jamais Cent fois, trop tard   Non, ne jamais dire jamais Quand j't'aimais j'avais peur du noir Ne jamais dire jamais Cent fois

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La chanson évoque l'angoisse et la mélancolie d'une séparation amoureuse. L'auteur exprime son désespoir en attendant le retour de celle qu'il aime, se sentant incomplet sans elle. Il décrit la douleur de la solitude et la difficulté de vivre sans sa présence, tout en gardant l'espoir qu'un jour, elle reviendra. Les souvenirs de leur relation sont présents, mais ils lui rappellent aussi sa peine. Dans ce cadre, on ressent un profond inconfort face à l'absence de l'autre, illustrant la façon dont l’amour peut à la fois enrichir et déchirer. Les images puissantes de l'attente et des souvenirs soulignent la lutte intérieure de celui qui doit faire face à sa propre vulnérabilité.