Su la ligne a harde

Hert Leblanc

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Comme ailleurs en Acadie ont a notre parlé De place en place un dialecte différent A Bouctouche dans mon petit coin on peut s'comparer Tous l'monde parle pas pareille ben on s'comprend A l'école on me disait que j'parlais pas ben La Sagouine pi Frank Maillet parlait coumme moi C'était mêlant parce tous monde là était su a TV I mean come on c'était quand même Radio-Canada On me dit que j'parle le chiaque Tousse ché j'parle pas chinois J'va compter tcheque ti mots Pi dit moi quoisse tu comprend pas   Chu ben broke, j'ai manqué d'gas, pi mon car start pas Pi ta pas l'tchoeur d'épporer mes tchulotte su la ligne a harde les maitres d'école y voulions tout qu'ont parle le français Moi j'trouve c'est m'tordre la langue pour e rien C'est comme ça qu'ont parle che-nous pi c'est pas parfait Ben moi chu pas Français chu Acadien On me dit que j'parle le chiaque Tousse ché j'parle pas chinois J'va compter tcheque ti mots Pi dit moi quoisse tu comprend pas Chu ben broke, j'ai manqué d'gas, pi mon car start pas Pi ta pas l'tchoeur d'épporer mes tchulotte su la ligne a harde

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La chanson évoque le fait que, malgré les différences de dialecte en Acadie, les gens réussissent à se comprendre. L'auteur parle de son expérience à l'école où on lui faisait comprendre qu'il ne parlait pas correctement, tout en faisant référence à des figures connues du milieu francophone qui utilisaient le même langage que lui. Il insiste sur le fait que parler acadien est une part essentielle de son identité, même si cela peut être considéré comme imparfait par certains. Le contexte de cette œuvre est profondément ancré dans le patrimoine acadien, mettant en avant le défi de maintenir un dialecte et une culture uniques face à une pression extérieure pour se conformer à une norme plus "pure" du français. C'est un cri du cœur pour la reconnaissance et l'acceptation de sa façon de s'exprimer, tout en célébrant la richesse et la diversité de la langue parlée en Acadie.