Les poètes aussi

Hélène Martin

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     (x3) Pour Lorca tué à Grenade  Et Desnos privé d’horizon  Feraoun sous la ratonnade  Les assassins ont même nom  Le temps n’est plus qu’à  la colère  Si Villon a  manqué de  pain  Max Jacob est mort  en  fourrière  Machado au  bout  du  chemin.  Car à Drancy comme en  Espagne  Les prisons sont  lourdes à  porter.  Nos morts en rase  campagne  N’ont pas tous fini  de  chanter.  Saint-Pol Roux soupira misère  Quand  la vie lui fut  arrachée  Après que les  tortionnaires  Jusqu’en son coeur  l’aient  déchiré.  Finie la vie adieu  ma  France !  Cria Pierre  Unik  trébuchant  Meurtri sur cette terre  blanche  De Slovaquie près du  printemps.  Le Peuple était au  rendez-vous  Malgré  l’automne  et  l’interdit  Fraternel  encore jusqu’au  bout  Quand  Paul  Eluard  quitta  Paris.  Pour  Lorca tué à  Grenade  Et Desnos privé  d’horizon  Ferraoun  sous la ratonnade  Les assassins ont  même  nom.  Ils sont  tombés parmi  les hommes  La  gorge ouverte aux  quatre  vents.  Mais leur sang brûle encore  comme  Brûlent  les feux  de  la  Saint-Jean.                 

Du même artiste :

empty heart empty heart G, Cm, F, D7, Dm, A
empty heart empty heart A, E7, C#7, F#m, Dm, Bm
empty heart empty heart Fm, Db, Gbm, Gm, Bbm, D7, C7, C, Dbm, F
empty heart empty heart Em, Am, B7, D, G, E7, A, C, F#, Bm, E, C#m, B
Cette chanson évoque la mémoire de poètes et d'artistes tragiquement assassinés en raison de leurs convictions, comme Lorca et Desnos, tout en rappelant les atrocités vécues durant des périodes sombres de l'histoire, comme la guerre d'Espagne ou la déportation. Elle dépeint la colère face à l'injustice, le souvenir de ceux qui ont souffert et l'idée que leur voix ne doit pas s'éteindre, même après la mort. La lutte et la résistance collective sont mises en avant, car malgré la douleur, il y a encore un sentiment d'unité et d'espoir parmi les opprimés. Le contexte se situe en grande partie dans les années 1930 et 1940, une époque marquée par des conflits violents et des répressions. Les références historiques illustrent les combats d'un peuple face à la tyrannie, et la chanson rappelle que ces luttes pour la liberté et la dignité ne doivent jamais être oubliées.