Quand je vois passer un bateau

Guy Bontempelli

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Intro : Quand je vois passer un bateau J'ai envie de me foutre à l'eau Et d'enjamber le bastingage Et vivre entre le ciel et l'eau Le reste de mon âge.            J'ai envie d'aller où il va Remonter le long de Java Descendre à terre, le soir au mouillage Et rire comme un étranger D'un rire qui fait éclater La rose bleue d'un tatouage. (Mêmes accords jusqu'à l'avant dernier couplet) J'ai envie d'aller loin d'ici Brûler ma vie dans ces pays Où les cargos éventrent les collines Aller de Manille à Cuba Changer le coton en tabac Et le tabac en cocaïne. Plonger le poing rongé de sel Dans le corsage d'arc-en-ciel D'une chinoise ou bien d'une manouche Et prendre ses seins tout petits Comme des oeufs au fond d'un nid Pour les écraser sur ma bouche. Tailler, le couteau bien en main Une balafre à mon destin Et enlacer ces filles malhonnêtes Qui, par un mouvement des reins Allument le sang des marins Au fonds des clandés de Papeete. Défilant le long du bateau Regarder les champs de pavots Semés de filles à la démarche étrange Le pan de la jupe fendue Bat l'amble sur des jambes nues Juteuses comme des oranges. Quand je vois passer un bateau Je rêve de me foutre à l'eau Et n'ai besoin d'autre Sésame Que d'être là, à mon piano A rêver sur la gamme.         Finale : ...

La chanson évoque le désir d'évasion et de liberté à travers l'image d'un bateau qui passe. Le protagoniste ressent une envie irrésistible de se jeter à l'eau pour explorer des horizons lointains, loin des contraintes et des monotonies du quotidien. Il rêve de voyager dans des contrées exotiques, où l'aventure et les rencontres inattendues l'attirent, derrière chaque escale sur sa route. Le texte peint des paysages de vie intense et de découvertes, entre la beauté des femmes et l'exubérance des terres visitées. Dans ce voyage métaphorique, l’artiste traduit un besoin profond d'évasion, de vivre pleinement chaque instant, dans un univers où tout semble possible.