Les souliers

Guy Béart

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Dans la neige y'avait deux souliers, deux souliers, Dans la neige qui étaient oubliés. Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas, Passe un homme qui ne les voit pas. Le deuxième dans la nuit glacée Le deuxième glisse; il est pressé Le troisième met le pied dessus, Le troisiè-me  n'a rien aperçu.   Dans la neige, y'avait deux souliers, deux souliers, Dans la neige, qui étaient oubliés. Une femme qui regarde mieux, garde mieux, Une femme n'en croit pas ses yeux. Le prochain dit : "Ils sont trop petits ", Le prochain trop vite est reparti. Combien d'hommes qui passent sans voir, Combien d'hommes qui n'ont pas d'espoir ? Quelle chance, je suis arrivé, arrivé, Quelle chance, je les ai trouvés ! J'ai couru, nu-pieds, tant de chemins, de chemins, J'ai couru, je les prends dans les mains Je les chauffe, ils sont encore froids, Je les chauffe en les gardant sur moi. Ô miracle ! Les petits souliers Ô miracle ! sont justes à mon pied. Dans la neige, ils m'étaient promis, Dans la neige, je cherche un ami.

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empty heart empty heart Dm, Gm7, A7, D, Em7, A5, D5, G, Bb, C, F, F#m
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empty heart empty heart Am, G, F, E, C, Dm
empty heart empty heart Em, D, C, B, G, Am
La chanson évoque un moment magique où, dans la neige, deux souliers oubliés attirent l'attention d'un homme qui traverse le paysage sans les remarquer. Au fil des vers, on découvre que beaucoup passent sans jamais voir les petites choses qui pourraient leur apporter de l'espoir. Pourtant, celui qui les trouve ressent une profonde joie et une connexion avec ces souliers, qui semblent lui être destinés. Il les réchauffe pour les revêtir, comme s’ils étaient un symbole d’amitié ou de promesse. Le contexte se situe dans un décor d’hiver, où le blanc immaculé de la neige contraste avec le cheminement de ceux qui ne prennent pas le temps de s’arrêter. Cette scène peut faire écho à la façon dont nous parfois, dans la vie, ignorons des petites merveilles autour de nous, tout en cherchant un sens ou une connexion.