Le monde a mal aux pieds

Guy Béart

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Le monde a mal aux pieds ses chaussures ses chaussures Le monde a mal aux pieds ses chaussures sont trop serrées Il a beau s'en acheter de nouvelles, il grandit bien trop vite pour elles Il a beau les prévoir sans lacets c'est des bottes de sept lieues qu'il faudrait Où est la fenêtre que je l'ouvre un peu Elle est là peut-être dans tes yeux Le monde a mal aux genoux ça cavale ça cavale Le monde a mal aux genoux ça cavale comme un fou Il a beau monter sur sa machine, pour la faire avancer il s'échine Il a beau s'asseoir sur un banc, v'là l'banc qui s'met en mouvement Le monde a mal au corps sa chemise sa chemise Le monde a mal au corps sa chemise l'étrangle à mort Il a beau couper son col ses manches, elle l'étrangle de nouveau à la hanche Il a beau retirer tous ses vêtements, v'là la peau qui l'serre à présent Le monde a mal au coeur à la foire à la foire Le monde a mal au coeur à la foire des malheurs Il a beau raconter qu'il s'en fout, il se sent attaché malgré tout Il a beau vouloir prendre la fuite, il l'a vissé sur le grand huit J'ai monté en marche vienne que pourra Pour atteindre l'arche de tes bras.

Du même artiste :

empty heart empty heart D, G, Bm7, Em, A7
empty heart empty heart C, Em, F, G7, D7, Am, E, G
empty heart empty heart G, C, D7
empty heart empty heart D, Bm, G, F#m, A7
empty heart empty heart Em, C, B7, G, D7, Am
empty heart empty heart D, D7, G, Em7, A, Bm, A7, Dmaj7, F, C
empty heart empty heart C, G7, F, Em, D, A7, Dm, G
empty heart empty heart F, Bb, C7, Dm7, Gm
empty heart empty heart E, C#7, F#m, B7, A
empty heart empty heart C, G7, F, C7, Dm7
Cette chanson évoque les différentes douleurs et frustrations que l'on ressent dans la vie, représentées de manière métaphorique à travers des soucis de taille et de confort des vêtements et des chaussures. L'artiste parle de l'inadéquation entre nos aspirations et la réalité, comme si les choses que nous possédons nous oppressaient au lieu de nous apporter du bien-être. Malgré les efforts pour s’adapter, le sentiment d’inconfort persiste, que ce soit au niveau physique ou émotionnel. Le ton est à la fois léger et plein de réflexion, rappelant que malgré les tentatives de se libérer de ces entraves, nous restons souvent attachés aux difficultés, un peu comme dans un grand huit où l'on est pris dans un mouvement sur lequel on n'a pas vraiment de contrôle. Il y a une quête d'évasion, mais aussi un appel à chercher des solutions dans les relations humaines, symbolisées par les bras d’un être cher.